Grâce à des piratages de comptes Facebook, un homme a réussi à obtenir de jeunes filles belges un peu trop naïves des photos d'elles nues.
L'histoire révélée par RTL.be commence par un piratage. Un homme réussit à prendre le contrôle du compte Facebook de la fille d'un photographe de mode très connu. A partir de là, une mécanique complexe se met en place. Sylvie (prénom modifié) reçoit sur son profil un message qu'elle croit venir de Stéphanie, une de ses meilleures amies (en fait son compte a été piraté aussi). " Ça t'intéresse un casting pour G-Star (NDLR : marque de vêtements à la mode) ? J'ai a eu le tuyau par une connaissance sur Facebook, Pauline, la fille d'un photographe connu dans la région. Mais elle ne pourra pas y aller, alors j'ai pensé à toi. T'es intéressée ?" Et la (fausse) amie précise : " C'est payé 400 euros la journée."
Les arguments sont convaincants, l'idée est tentante et tout cela vient d'une personne de confiance. Sylvie plonge. Elle est recontactée par la fausse Pauline qui, de fil en aiguille, va l'amener à aller plus loin. Le "pirate-Pauline" demande des photos de Sylvie habillées puis en sous-vêtements, et même carrément nues. Pour la convaincre, il affirme qu'un logiciel va tester les vêtements en virtuel avant de faire la vraie séance photos. L'argument semble léger mais la mécanique est bien huilée (la victime est mise en confiance par celle qu'elle croit être sa vraie amie, Stéphanie) et la naïveté de Sylvie fait le reste, comme le raconte ce photographe belge qui a découvert l'arnaque. " Pour les nus, Sylvie se rend chez un photographe, explique RTL.be. Un professionnel à qui elle explique la raison de sa demande. Ce dernier suspecte l'arnaque et invite la jeune fille à tout arrêter immédiatement."
Le pirate a ainsi réussi à piéger plusieurs jeunes filles belges, dont certaines mineures. Le plus grave, raconte RTL.be, c'est que les photos serviraient également ensuite à "faire chanter" des jeunes Ivoiriens en les poussant à " exhiber leur sexe voire se masturber devant leur webcam". La vidéo publiée sur Youtube n'est alors retirée par le pirate qu'après le versement d'une rançon.