"Notre sort est lié", dit le maire de Calais à des députés britanniques

"Notre sort est lié", a plaidé le maire de Calais, Natacha Bouchart, mardi devant une commission parlementaire britannique où elle a été reçue pour évoquer la question des migrants.

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"Ce qu'il faut comprendre c'est que notre sort est lié : le port de Calais et le port de Douvres sont liés. Si le port de Calais ne va pas bien le port de Douvres n'ira pas bien", a insisté l'élue (UMP/droite), venue à Londres pour "travailler en commun sur des solutions et des propositions pour réguler le flux" de migrants.

"Calais est devenu pire que Sangatte" face à la vague montante de migrants accompagnée de violentes rixes, a-t-elle insisté, en référence au centre d'accueil provisoire pour les immigrés clandestins fermé en 2002.

Le préfet du Pas-de-Calais a évalué jeudi entre 2.200 et 2.300 le nombre de migrants, principalement originaires du Soudan et d'Érythrée, qui se trouvent actuellement à Calais et dans les environs, contre 1.500 à la fin de l'été.

"Les migrants ne veulent pas rester à Calais. Ils veulent tous aller en Angleterre" pour y demander l'asile, a souligné Mme Bouchart qui a appelé le Royaume-Uni à décourager les migrants en leur disant que l'île britannique ne représentait pas "un eldorado".

"Un Erythréen quand il arrive et voit qu'il peut trouver du travail en Angleterre, qu'il n'a pas besoin de pièce d'identité et qu'en plus il aura 154 livres par mois,
c'est très important,
a-t-elle dit. Ce n'est pas moi qui fait la publicité des avantages, ce sont les migrants déjà ici. Donc si c'est faux, il faut que vous le disiez et cela très clairement chez nous et dans toute l'Europe."

Mme Bouchart avait menacé le 2 septembre de bloquer le port de Calais si les Britanniques ne faisaient pas "un geste fort" pour l'aider à faire face à l'afflux de migrants désireux de rallier la Grande-Bretagne.

Depuis, la France et le Royaume-Uni ont conclu fin septembre un accord sur la "gestion de la pression migratoire" à Calais qui prévoit notamment une contribution britannique de 15 millions d'euros en trois ans pour "sécuriser le port".
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