Les résultats des matchs de l’équipe de football de Marly-Gomont sont catastrophiques. L’entraîneur peine à trouver des joueurs, du coup l’équipe n’est pas très homogène.
L’exemple de Marly-Gomont illustre la difficulté des petits clubs de football à rassembler une équipe complète pour l’entraînement hebdomadaire.
L’équipe de la ville picarde d'à peine plus de 400 habitants, rendue célèbre en 2007 grâce au titre de Kamini, rassemble donc des joueurs de 16 à 61 ans, enthousiastes malgré les mauvais résultats. Dimanche dernier, face à Tupigny, le club s’est incliné 20 à 0 en raison d’un léger problème d’effectif…
##fr3r_https_disabled##Un remplaçant a même dû remplacer le remplaçant du gardien. "C’était notre coach normalement. Manquant de joueurs, il s'est proposé d'être notre gardien mais il avait une vache qui vêlait chez lui donc il a été obligé de partir", explique un joueur. "De toute façon, le club ne tient que comme ça, grâce à l’entente des joueurs."
Un autre membre de l’équipe relativise la situation : "Pour nous le but c’est de se retrouver tous ensemble le dimanche, même si, c’est vrai que les résultats nous découragent un peu parfois".
En 2007, Kamini chantait : "Là bas y'a rien c’est qu'des pâtures. Des fois y’a un match de foot le dimanche. Le stade c’est une pâture […] et dans l’équipe du coin y’a toujours un mec qui s’fait surnommer Kéké."