Le PSG, solide, a dominé de valeureux Dunkerquois (23-22) pour se qualifier pour la deuxième année consécutive en quarts de finale de la Ligue des champions de handball messieurs et entretenir son rêve de Final Four, dimanche à Paris.
Le club de la capitale, déjà vainqueur il y a huit jours à l'aller dans le Nord (23-21), sera comme l'an passé, l'unique représentant hexagonal dans le Top 8 de la C1. En 2014, le PSG avait chuté en quarts contre le club hongrois de Veszprem, un poids lourd du continent. Sans être largement supérieur, le PSG a bien tenu le choc défensivement ontre Dunkerque tout en gérant mieux les derniers instants où les Nordistes ont un peu vendangé leurs occasions.
Dunkerque et Paris ont chacun eu leur période de domination lors d'une première mi-temps équilibrée (15-15). Le PSG a compté jusqu'à deux buts d'avance (10-8). Avec patience, tout en resserrant les boulons derrière, l'USDK a vu ses efforts récompensés à la 23e minute en prenant pour la première fois l'avantage grâce à son arrière hongrois Kornél Nagy (11-12). L'ailier droit nordiste, Théophile Caussé bousculait l'imposant défenseur croate Jakov Gojun (2,03 m) pour prendre davantage d'avance (12-14). Mais la base arrière parisienne comblait les brèches devant un Thierry Omeyer vigilant pour revenir à hauteur par Samuel Honrubia, explosif à l'aile gauche, avant la pause (15-15).
Au retour des vestiaires, le PSG a pris de vitesse les Nordistes en passant trois buts d'affilée (18-15). Mikkel Hansen, seul devant William Annotel, touchait la barre mais le gardien nordiste manquait sa relance et Jeffrey Mtima, à l'affût, redonnait deux longueurs d'avance (20-18) au PSG à l'approche du dernier quart d'heure. Dunkerque n'a pas abdiqué et est revenu à hauteur (20-20) grâce à un doublé de Baptiste Butto. Les dix dernières minutes ont été très serrées. Caussé a fusillé Omeyer sur contre-attaque (21-22).
Mais Dunkerque a mal géré ses possessions et le PSG n'a pas craqué, montrant les progrès accomplis dans le "money time". Daniel Narcisse a redonné les commandes aux siens (23-22) pour ne plus les lâcher. Et Omeyer a fait le reste.