Villeneuve-d'Ascq, très enthousiaste, a mis la pression sur une triste équipe de Bourges en remportant (61-51) la finale aller de la Ligue féminine de basket.
##fr3r_https_disabled##Dépassées dans tous les secteurs du jeu, les Berruyères devront se remettre en question pour rebondir dimanche (17h30) dans leur forteresse du Prado.
Car elles doivent s'attendre à souffrir une nouvelle fois devant une insouciante équipe de l'ESBVA, en pleine confiance depuis sa victoire en Eurocoupe en mars, la première pour un club féminin français en Europe depuis 2004.
Bourges, qui court après le 13e titre de son histoire, ce qui lui permettrait d'égaler le record de Clermont, sacré à 13 reprises entre 1968 et 1981, se retrouve dans la même situation qu'il y a un an. Le club berruyer avait perdu le premier match à Montpellier, avant de s'imposer au retour. Mais il avait finalement cédé dans le troisième match sur son parquet, échouant dans sa quête d'un quatrième titre consécutif.
Sursaut de Bourges ?
Les joueuses de Valérie Garnier ont très certainement le talent pour inverser la tendance. Mais elles vont devoir montrer un tout autre état d'esprit que dansle Nord, où elles ont été largement dominées dans le combat physique. Une statistique suffit à traduire la supériorité de Villeneuve-d'Ascq. Les Nordistes ont capté 41 rebonds (dont 13 offensifs), pour seulement 21 à Bourges.
Cet écart était d'autant plus insurmontable que les Berruyères ont également été horriblement maladroites (19 tirs sur 56 au total, avec un 1 sur 16 à trois points). Très volontaire, Villeneuve-d'Ascq a très vite pris le dessus (23-12, 16e), grâce à l'impact sous les panneaux d'Ann Wauters (10 points, 7 rebonds) notamment.
Bourges est resté dans le match en sanctionnant aux lancers francs les fautes adverses et en se montrant un peu plus actif en défense (22-29, 20e). Mais les Nordistes ont continué à mettre beaucoup de rythme, avant de trouver de l'adresse extérieure avec l'arrière américaine Megan Mahoney (17 pts, 5 rds).
A nouveau rejeté assez loin (37-52, 32e), Bourges a fini un peu mieux. Un sursaut surtout dû à la volonté de leur adversaire de gérer sans prendre de risque les dernières minutes.