La nouvelle carte régionale "renforce la cohérence économique interne des régions" et devrait donc favoriser leur croissance, sauf pour trois d'entre elles : Bourgogne/Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Nord Pas-de-Calais/Picardie, selon une étude de France Stratégie.
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Comme annoncé lors des débats avant la réforme, l'étude d'Arno Amabile, Claire Bernard et Anne Épaulard pour France Stratégie rappelle que l'Oise et l'Aisne ont respectivement tendance à se tourner vers la région parisienne et la région Champagne-Ardenne. Les échanges économiques sont en revanche nourris entre le Nord et le Pas-de-Calais.
À partir de cette analyse des liens financiers et des déplacements de travail entre les territoires, l'étude mesure les cohérences régionales et identifie les départements relativement peu intégrés dans les nouvelles régions, qu’ils soient isolés ou qu’ils soient plutôt tournés vers une autre région.
Forces centrifuges
D'une manière générale, l'analyse confirme la pertinence du nouveau découpage régional qui diminue le nombre de départements subissant des forces centrifuges (c'est à dire le nombre de départements tournés, via leurs liens économiques, vers une autre région). Mais, comme vu précédemment, ce ne serait pas le cas pour l'Aisne et l'Oise.
Réintégrer l'Aisne et l'Oise ?
"Au sein des nouvelles régions, pour les départements où les forces centrifuges demeurent dominantes ou pour ceux qui sont isolés au sein de leur propre région, les pouvoirs publics devront s’interroger sur l’opportunité de mettre en place des politiques permettant de favoriser les liens économiques avec le reste de la région", estiment les trois rédacteurs de l'étude, qui écrivent en conclusion :
"On pense notamment aux politiques de transport et de développement économique. Une plus grande intégration des territoires à l’ensemble économique que constitue la région facilitera par la suite la prise de décision et la mise en oeuvre de politiques économiques efficaces de développement régional."