Affaire Bygmalion : la cour d'appel de Paris confirme la condamnation de Bastien Millot

La cour d'appel de Paris a confirmé mercredi les condamnations de l'ancien patron de France Télévisions Patrick de Carolis et du fondateur de la société Bygmalion, Bastien Millot, à cinq mois de prison avec sursis pour avoir passé des contrats entachés de favoritisme.

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La société Bygmalion a facturé des événements pour le compte de l'UMP dans le cadre de la campagne présidentielle 2012 qui n'ont jamais eu lieu. Ses dirigeants étaient accusés de favoritisme. Deux Picards ont fait l'objet de poursuites judiciaires dans le cadre de cette affaire, il s'agit de l'Axonais, Bastien Millot le fondateur de Bygmalion une société de communication créée en 2008, il fut aussi le directeur de cabinet de Jean-François Copé. Bastien Millot est né en 1972 à Saint-Quentin. Il est actuellement 1er adjoint au maire de Séry-les-Mézières, une commune située au sud-est de Saint-Quentin (02).

La cour d'appel de Paris a confirmé ce mercredi les condamnations de Bastien Millot et de Patrick de Carolis l'ancien patron de France Télévisions, à cinq mois de prison avec sursis.  

Des amendes et des dommages et intérêts 

Sebastien Millot, reconnu coupable de recel devra verser 100 000 euros, Partick de Carolis reconnu coupable de favoritisme a écopé d'une amende de 25 000 euros. Les deux hommes devont également verser plusieurs milliers d'euros de dommages et intérêts à plusieurs syndicats du groupe de télévision qui avaient saisis la justice pour dénoncer des renvois d'ascenseurs entre la direction de France Télévions et Bygmalion.    

France Télévisions et Bygmalion avaient passé en 2008 et 2009 des contrats de prestation de services, sans mise en concurrence et donc illégaux, pour un montant total dépassant un million d'euros. Les premières commandes avaient été passées alors que Bastien Millot venait, à l'automne 2008, de se mettre en congé de son poste de directeur de la communication de France Télévisions.

   
Lors du premier procès, Patrick de Carolis avait expliqué qu'il ne s'était pas occupé lui-même de ces contrats, gérés par ses collaborateurs. L'avocate de Bastien Millot avait dénoncé un "règlement des comptes" entre certains syndicalistes et Patrick de Carolis. Bastien Millot et sa société de communication sont également impliqués dans le scandale, distinct, des comptes de campagne de l'ancien président Nicolas Sarkozy.

Le deuxième Saint-Quentinois impliqué dans l'affaire Bygmalion et l'actuel député européen Jérôme Lavrilleux, son procès devrait se tenir fin 2019. Il était le directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy. Il avait reconnu l'existence de fausses factures. 
 
 
 
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