La rentrée s'est déroulée dans des conditions plutôt compliquées ce matin pour les 80 élèves des six communes du regroupement de Crouy, dans l'Aisne, près de Soissons. En cause, la fin des contrats aidés.
Les parents ont appris la nouvelle durant les vacances scolaires de la Toussaint... Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont été pris au dépourvu. L'absence de transports pour relier le domicile à l'école concerne 80 élèves du syndicat scolaire de Crouy, près de Soissons. Jusque là, ils étaient accompagnés jusqu'aux différents sites scolaires par des accompagnants en contrats aidés.
Mais aujourd'hui, ces contrats n'existent plus et personne ne souhaite de payer l'addition, particulièrement salée. Résultat, le syndicat de transport intercommuncal du Soissonnais refuse le transport des plus jeunes enfants de primaire ou de maternelles.
"C'est une obligation légale dans la mesure où tout le monde est responsable en cas d'accident", explique Romain Lautier, directeur du syndicat de transport intercommunal du soissonnais.
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La situation devraient contraindre les petites communes à embaucher elles-mêmes de nouveaux accompagnants; avec pour consequence une augmentation du prix du transport scolaire annuel... Les parents, qui s'estiment déjà pénalisés par la suppression des écoles dans les petites communes rurales du département, se sentent décidément lésés sur toute la ligne.