L'exposition "Cathédrale bestiaire" de la cathédrale de Laon met en avant son bestiaire fantastique, revisité par plusieurs artistes.
Les gargouilles juchées sur la façade ont pris l'habitude depuis des siècles de scruter les visiteurs, mais jusqu'à la fin octobre, ce sont ces derniers qui pourront examiner cet effrayant bestiaire dans une petite chapelle de la cathédrale.
Je suis infiniment petite
L'exposition "Cathédrale bestiaire" permet à un collectif d'artistes axonais de revisiter ce patrimoine, comme Alice Verdron, tailleur de pierres qui sculpte, justement, une gargouille.
Intervenants: Aline Verdron, Sculptrice ; Pierre Grenier, Artiste
"On se dit qu'il y a des gens qui sont venus y travailler bien avant moi, je suis infiniment petite à côté de ça" confie-t-elle.
Le sacré et l'impie
Mais pourquoi ces gargouilles ? Pour évacuer la peur et la souffrance hors de la cathédrale, comme l'explique le peintre par anamorphose Pierre Grenier.
"En intérieur c'est un lieu sacralisé et en extérieur on se permettait tout, c'était pour les impies donc les sculpteurs se permettaient des choses pas possibles."