Au centre pénitentiaire de Laon dans l'Aisne, quatre cas de Covid ont été répertoriés parmi le personnel. La situation n'est pas alarmante selon la direction. Pour autant, une opération de tests a été organisée au sein de l'établissement ce lundi 26 octobre.
Même durant leurs vacances, certains surveillants du centre pénitentiaire de Laon sont venus passer le test. "Je reprends le travail la semaine prochaine donc je voulais être sûr de ne pas l'avoir attrapé", confie Jérôme Soria. "On travaille 24/24h dedans, donc s'il y a des cas, il y a plus de chances de contamination", ajoute le surveillant.
La prudence est de mise d'autant que quatre personnes parmi le personnel ont été détectées positives à la Covid quelques jours plus tôt. Pour éviter que d'autres cas apparaissent, la direction a mis en place une opération de dépistage à la demande des représentants du personnel. De quoi tenter d'apaiser un peu les inquiétudes pouvant exister.
"Depuis la semaine dernière tout le monde se pose des questions donc c'est très bien qu'aujourd'hui les tests aient été organisés", confie Bernard Chalureau, surveillant à la prison.
Aucun cas chez les détenus selon la direction
Aujourd'hui, la situation n'est pas alarmante selon le directeur. Certains cas contacts ont été placés à l'isolement chez eux le temps d'effectuer les tests qui se sont avérés négatifs. Il n'existe pas non plus de cas chez les détenus. Ceci étant, la direction a souhaité mettre en place des mesures en prévention."On a décidé de fermer les ateliers où ils étaient quand même assez nombreux, il y a aussi une séparation totale au parloir avec les personnes qui leur rendent visite et une distribution générale de masques", détaille le directeur Laurent Milbled.
Des dispositions similaires à celles déjà prises durant le confinement au printemps dernier. "Vu qu'on est dans un secteur sensible et fermé on a préféré, en lien avec les organisations professionnelles, voir comment on allait aborder ce rebond de l'épidémie et mettre en place ces mesures exceptionnelles afin d'anticiper. Et je pense que les détenus l'ont bien compris", conclut le directeur du centre pénitentiaire.