Après avoir annoncé la semaine dernière l'ouverture de la majorité départementale à des élus de gauche et démissionné de son poste de président du Département, Nicolas Fricoteaux a été réélu avec la majorité absolue.
L'annonce mardi dernier a fait l'effet d'une petite bombe dans le Landerneau politique départemental de l'Aisne trois ans à peine après les élections départementales: le président UDI du Conseil départemental Nicolas Fricoteaux a décidé d'élargir sa majorité à 10 élus de gauche qui côtoieront des élus Les Républicains. Ils seront désormais 28 à faire partie du même groupe. Jusqu'à présent, Nicolas Fricoteaux ne disposait que d'une majorité relative.
Nicolas Fricoteaux a remis en jeu son mandat de président ce lundi matin. Il a été réélu dès le premier tour à la majorité absolue avec 24 voies sur 42. Face à lui, 3 autres candidats : Franck Briffaut (FN), Florence Bonnard (gauche républicaine) et Jean-Luc Lanouilh (EELV). Il assure vouloir encore mieux défendre les intérêts du département de l'Aisne face à l'Etat avec cette nouvelle majorité. On va passer de 7 à 11 vice-présidents dont 3 sont des conseillers de gauche ralliés.
© France 3 Picardie/Marie Roussel
Les élus DVG qui ont rejoint la majorité de Nicolas Fricoteaux dans le nouveau groupe Aisne Démocratie Nouvelle :
- Georges Fourré, 5ème vice-président en charge de l’autonomie, des personnes âgés et du handicap;
- Michèle Fuselier, 8ème vice-présidente en charge de la prospective et de l’évaluation des politiques départementales;
- Anne Maricot;
- Bruno Beauvois;
- Michel Potelet, 2ème vice-président en charge des affaires budgétaires.
La 6ème voix qui s’est ralliée à Nicolas Fricoteaux est sans doute celle de Marie-Christine Gilliot, ex-FN en rupture avec son parti depuis plusieurs mois. A noter un autre nouveau vice-président : Thomas Dudebout (LR), qui remplace Pascale Gruny, touchée par le cumul des mandats. Il devient 10ème vice-président au développement numérique.
L'opposition est désormais représentée par le Front National et l'alliance du Front de gauche et des écologistes.