Onze personnes ont été arrêtées dans la nuit de mardi à mercredi à Bruxelles et dans sa région "dans le cadre d'un dossier de terrorisme" sans lien avec les attentats du 13 novembre à Paris et du 22 mars à Bruxelles, a annoncé le parquet fédéral belge.
"L'enquête s'inscrit dans la problématique de combattants potentiellement de retour de Syrie", est-il précisé dans un communiqué. Aucune arme, ni explosif n'ont été trouvés au cours des neufs perquisitions, menées à la demande d'"un juge d'instruction spécialisé en matière de terrorisme", dans les communes de Molenbeek, Koekelberg, Laeken, Jette, Bruxelles, Liedekerke et Schaerbeek.
"Ce dossier est totalement distinct des dossiers concernant les attentats de Paris du 13 novembre 2015", qui avaient fait 130 morts, "ou de Bruxelles/Zaventem du 22 mars 2016", qui avaient fait 32 morts, souligne par ailleurs le parquet.
Ce mercredi, en fin de journée on apprenait leur libération.
La Belgique est le pays de l'Union européenne qui fournit le plus de jihadistes en Irak et en Syrie proportionnellement à sa population, avec un nombre estimé de 465 combattants. Depuis les tueries de Paris et Bruxelles, la Belgique a renforcé les mesures de sécurité et multiplié les opérations et descentes de police à mesure que se poursuivaient les enquêtes.