En Belgique, la Sûreté de l'Etat se concentrera comme jamais sur les menaces des radicalistes et des terroristes à partir du 1er septembre. 40 agents supplémentaires ont été recrutés pour le service.
A partir du 1er septembre, la Sûreté de l'Etat de Belgique réorganisera son service interne pour se concentrer comme jamais auparavant sur les menaces des radicalistes et des terroristes comme le relate l'Echo et De Tijd. 40 agents supplémentaires ont été recrutés.
Le "service externe" de la Sûreté, qui collecte des informations sur le terrain, s'enrichira de deux nouveaux services qui s'occuperont spécialement de "radicalisme" et de "terrorisme". Ces mesures sont prises quelques jours après la fusillade dans un Thalys ce vendredi, où des passagers du train ont été blessés avant que le tireur soit neutralisé par trois Américains, un Britannique, un Français et un franco-américain.
Plus d'équipe dédiée à l'espionnage industriel
Ce recentrage sur les menaces des radicalistes et des terroristes ont des conséquences sur les autres départements. Les sectes se retrouve en arrière-plan et l'espionnage industriel n'aura plus d'équipé dédiée mais tous les départements devront s'en occuper à leur niveau.Dans le domaine du contre-espionnage, la Sûreté de l'État a prévu des départements séparés. L'augmentation des cyber-attaques n'a pas non plus été oubliée. Le service d'analyse de la Sûreté de l'État n'est pas concerné par la restructuration.