Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité, RTE, fait appel à des drones pour inspecter ses pylônes. Exemple sur la Côte-d'Opale où il s'en sert pour contrôler l'état de la peinture de ses installations.
Nouveau terrain de jeu des drones : les pylônes électriques. RTE, gestionnaire du réseau de transport d'électricité, fait appel depuis quelques années déjà à cette technologie.
Le dernier usage en date, c'est le contrôle de l'état de la peinture de ses installations.
"La peinture c'est la protection du pylône. C'est ce qui nous garantit la durabilité du pylône. On doit entretenir correctement le réseau qui nous est confié", précise David Vauléon, directeur du groupe maintenance Artois de RTE.
"Cette peinture, notamment sur des ambiances humides sur le littoral, avec des tempêtes, nous permet de nous assurer que le pylône va vieillir correctement", ajoute-t-il.
Un œil déporté qui évite l'ascension de deux agents RTE à 50 mètres de haut sur une ligne à 400 000 volts.
15 minutes pour scanner le pylône
La société de pilotage de drone effectue une centaine de clichés par pylône et les transmets ensuite au gestionnaire pour analyse."On a un gain de temps. On fait un vol de 10 ou 15 minutes pour scanner le pylône", détaille Ludovic Tessonneau, gérant d'Hélidrone Nord. "Les images sont archivées. Ce qui fait qu'on a un historique du pylône et on peut revenir dessus, et refaire la même mission quelques années années plus tard"
Cette expérimentation est effectuée sur un échantillon de 10% du réseau. Sachant qu'un pylône est construit pour durer 80 ans, et repeint en moyenne chez nous à chaque décennie.