La bronchiolite s'installe dans les Hauts-de-France, particulièrement dans le Nord

La bronchiolite progresse fortement dans les Hauts-de-France comme le révèle l'Institut de recherche et de valorisation des données de santé. L'augmentation du nombre de cas est plus importante dans le Nord.

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La bronchiolite, infection respiratoire saisonnière qui affecte les nourrissons de moins de deux ans, progresse rapidement en Ile-de-France, en Normandie et dans les Hauts-de-France, selon des chiffres de l'Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan) publiés lundi.

L'Irsan, qui se base sur des données fournies en temps réel par SOS Médecins, précise qu'au cours de la semaine du 14 au 20 novembre, 17 672 nouveaux cas de bronchiolite ont été enregistrés, soit une hausse de 36% par rapport à la semaine précédente.

Dans les Hauts-de-France, une des régions les plus touchées, le nombre de cas dépasse les 39 pour 100 000 habitants, avec une augmentation de 71,90%.
© Irsan

Le département du Nord est particulièrement atteint avec 49 cas pour 100 000 habitants (+99,18%). Les villes les plus touchées sont Lille (42 cas pour 100 000 habitants, +111,17 %) et Roubaix-Tourcoing (83 cas pour 100 000 habitants, +149,74 %). 

Une épidémie conforme au calendrier

Toutefois, l'épidémie n'inquiète pas outre mesure les experts. "C'est une épidémie conforme au calendrier", c'est-à-dire qu'"elle débute avec le Beaujolais nouveau et se termine après la Galette des rois", a relevé le Dr Claude Smadja, président de SOS médecins Ile-de-France.

"L'épidémie commence normalement, il n'y a pas de quoi alarmer la population", a indiqué de son coté Laurent Toubiana, épidémiologiste qui dirige l'Irsan. En France, on estime chaque année que 460 000 nourrissons (30% de la population des nourrissons) sont concernés par cette infection.

Dans plus de 7 cas sur 10, la bronchiolite de l'enfant est due au virus respiratoire syncytial (VRS), qui se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains.

Selon le Dr Smadja, "il faut être particulièrement vigilant" avec les nourrissons de moins de six mois qui peuvent avoir du mal à évacuer les sécrétions bronchiques. Dans la grande majorité des cas, la maladie peut être traitée par des médecins de ville qui surveillent la fièvre et peuvent prescrire divers médicaments et de la kinésithérapie respiratoire, technique encore très prescrite en France mais qui fait l'objet d'une polémique depuis quelques années en ce qui concerne son efficacité.

Selon le Dr Smadja, "la kiné respiratoire n'est plus systématique, mais elle reste l'une des alternatives thérapeutiques". Dans de rares cas, la bronchiolite peut imposer l'hospitalisation. Selon des estimations de l'Irsan, 2% des nourrissons de moins d'un an touchés par la bronchiolite seraient hospitalisés chaque année pour une forme grave de la maladie.
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