Le fabricant de dentelles Noyon, implanté à Calais, a été placé à sa demande en liquidation judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, et une offre de reprise a été présentée par son directeur.
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Cette offre de reprise "prévoit l'acquisition de tous les éléments d'actifs (machines, collections, stocks, participations) et la reprise de l'ensemble des salariés par une nouvelle société, Noyon Dentelle", a affirmé l'entreprise, qui compte 170 salariés, dans un communiqué. Le capital de Noyon "sera alors réparti entre quatre grands partenaires commerciaux et industriels pour 80%, l'encadrement et les salariés souhaitant participer, à travers la SDCN (la nouvelle société, ndlr), à hauteur de 10%, et PBO, l'actuelle maison-mère de Lucien Noyon, à hauteur de 10%", a ajouté l'entreprise. Les parts de la SDCN seront répartis entre La Perla (Italie), Van de Velde (Belgique), Etam (France) et MAS Holdings (Sri Lanka).
Henri-Philippe Durlet, directeur général de Noyon depuis dix ans, devrait être le président de la SDCN. Les salariés qui le souhaitent pourront également prendre des actions à hauteur de 10 % du capital. Ce projet de reprise inclut les 170 emplois actuels de l’entreprise. Les juges ont donné aux repreneurs jusqu’au 9 février pour finaliser cette offre de reprise.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise qui travaille pour la lingerie, la haute-couture et le prêt-à-porter était de 13,5 millions en 2016, 15,5 millions d'euros en 2015, contre 18,3 millions en 2014. La direction s'attend à une nouvelle baisse de l'ordre de 10% en 2016. Le 8 septembre, l'entreprise avait été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, avec une période d'observation de six mois. En octobre, "70 salariés de l'entreprise ont été licenciés", selon Olivier Noyon, le président de la société familiale fondée en 1919.
En 2008, l'entreprise avait déjà été placée en redressement judiciaire après plusieurs plans sociaux. Le tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer avait accepté en 2010 le "plan de continuation" d'activité du dentellier.
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