Un procès pas banal ce mardi à Béthune. Un homme, originaires de Chocques, comparaissait devant le tribunal correctionnel pour s'être marié deux fois. Des employés de mairie peu scrupuleux. Une première épouse très remontée et un fiancé pressé qui a été condamné pour bigamie.
Une seule alliance, pourtant il pourrait en porter deux. Cet homme s'est marié le 30 mai 2015 alors qu'il est encore en instance de divorce. Sa femme l'a découvert sur Facebook : il y avait de nombreuses photos de son mari au bras de sa… 2ème épouse. "J'ai jamais vu ça, à part à la télé dans les films. Mais bon fait avec... Et finalement, on ne peut que le remercier parce que ça va m'aider en fait", affirme sa 1ère épouse.
Pour cause : elle a porté plainte, son mari a été condamné en correctionnel ce mardi soir pour bigamie (150 € d’amende et 100 € de dommages et intérêts à sa future ex-épouse), ce qui ne l'aidera pas pour négocier les termes du divorce. Lui parle d'injustice : il est professeur mais ne gagne que 500€ par mois à cause de la pension, et il n'imaginait pas en arriver là en se remariant en cours de divorce. "La procédure était lancée donc je voyais pas pourquoi on nous aurait interdit de nous marier, dit le mari "bigame" âgé de 34 ans. Je ne regrette rien aujourd'hui, le mariage qu'on a fait était pensé, on pensait pas en arriver là aujourd'hui…"
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Erreur de procédure
C'est dans la salle municipale de Chocques que le mariage illégal a été célébré. La faute à une fonctionnaire. Quand l'homme a déposé sa demande de mariage, il a coché la case « divorcé » sur cette déclaration sur l'honneur, en fournissant un document qui n'était pas une preuve suffisante, mais la mairie n'a pas remarqué : "Pour moi, c'était un jugement de divorce. Pour lui, il était divorcé. Et j'étais en confiance, je connaissais la dame, elle était enceinte. J'ai été un peu moins attentive", reconnaît la fonctionnaire. Avis aux futurs mariés de la commune : elle se montre beaucoup plus tatillonne maintenant. On ne lui refera pas le coup !