Covid-19 – Les tests antigéniques expérimentés en Picardie

Dans la matinée du mardi 20 octobre, les habitants de Laon dans l’Aisne et des étudiants de l’UPJV à Amiens ont fait partie des premiers à expérimenter les tests antigéniques : plus rapides pour détecter la positivité à la Covid-19, leur fiabilité reste à affiner.

 

Les tests antigéniques, à l’essai dans plusieurs régions pilotes dont la Picardie, pourraient constituer une profonde avancée pour limiter la propagation du coronavirus. Avec eux, le rituel n’a pas fondamentalement changé. Comme d’autres avant eux, les curieux ont été amenés à s’installer sur une chaise d'un centre social de Laon mardi matin, le temps qu’un professionnel de santé leur chatouille le nez avec un long coton-tige. Mais cette fois, plus besoin d'attendre nerveusement un coup de fil dans les prochaines 48h, le verdict tombe dans la demi-heure.
 

C’est une arme de plus parce que demain une diffusion à grande échelle offrira la possibilité aux établissements destinés aux personnes âgées dépendantes de tester les visiteurs, leurs personnels pour s’assurer qu’ils n’apportent pas le virus et d'avoir une réponse quasi-immédiate. C’est aussi une aide au diagnostic pour les médecins libéraux qui pourront faire des tests eux-mêmes dans les maisons de santé. Il permettrait aussi de faire la différence entre une grippe et un cas de Covid.

Yves Duchange, directeur de l'Agence Régionale de Santé de l'Aisne


S’il est plus rapide, la fiabilité de ce test reste néanmoins à préciser. C’est pourquoi chaque test antigénique positif est suivi d’un test PCR pour confirmer le résultat. Une fois la méthode rodée et ces difficultés appréhendées, l’objectif est de diffuser "rapidement ces nouveaux tests hors des établissements de santé", afin qu’ils s’inscrivent dans "l’ordinaire", appuie le directeur de l’ARS de l’Aisne, Yves Duchange.


Des tests à l’UPJV pour repérer les cas asymptomatiques

Dans un même temps, l’Université de Picardie Jules Vernes, organise les 20 et 21 octobre une série de tests similaires à destination de ses étudiants à condition qu’ils soient asymptomatiques. Le test doit être "réalisé 7 jours après un éventuel comportement à risque pas avant", précise Delphine Guerin, directrice du service de santé universitaire.
   

Le but est de dépister au maximum des cas de Covid-19 chez des personnes asymptomatiques et on sait qu’ils sont très présents chez un public jeune. Les étudiants sont pris en charge par une infirmière, puis le résultat leur est annoncé par un médecin. Tous ceux qui sont cas contacts à risque ne peuvent pas bénéficier de ce test-là.

Delphine Guerin, médecin et directrice du service de santé universitaire

Au total, 410 000 tests ont été reçus dans les Hauts-de-France. Des opérations similaires sont également prévues dans le milieu carcéral, aux urgences et sur d’autres sites universitaires de la région.
 
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