Darmanin confie avoir été accusé d'abus de faiblesse "voire de viol", l'enquête classée sans suite

Le ministre a expliqué sur Franceinfo ce lundi matin qu'il avait été ciblé par une enquête au printemps dernier à la suite d'une dénonciation par lettre. L'enquête a été classée sans suite en juillet.

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Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a confié ce lundi 15 janvier avoir fait l'objet l'année dernière d'une enquête préliminaire à la suite d'une lettre de dénonciation l'accusant "d'abus de faiblesse, d'abus de pouvoir, voire de viol". L'enquête, ouverte au printemps, avait finalement été classée en juillet.

Interrogé sur Franceinfo, l'ancien maire de Tourcoing a expliqué que "puisque la transparence, ça n'est pas que dans un sens, j'ai reçu au début de ma nomination de ministre, enfin j'ai entendu qu'on avait reçu, une lettre de dénonciation calomnieuse, une lettre de dénonciation infâme me concernant, qui a été donnée au garde des Sceaux".

"C'était un homme qui écrivait et qui m'accusait d'abus de faiblesse, d'abus de pouvoir, voire de viol", a-t-il ajouté, au sujet de ces faits qui se seraient produits il y a neuf ans. À l'époque, Gérald Darmanin avait environ 25 ans.


"Une enquête a été ouverte par M. Molins, il y a eu des investigations. Au bout d'un certain temps, cette enquête ne donnant rien - évidemment, puisque tout cela est faux - (elle) a été clôturée, pour 'absence totale d'infraction'" a assuré Gérald Darmanin, qui dit avoir déposé plainte pour dénonciation calomnieuse.

Interrogé sur sa réputation de "dragueur lourd", dont le "problème serait du côté des femmes", le ministre a convenu "avoir pu être léger", "avoir envoyé des SMS un peu lourds" et "avoir pris des vents".

"Je pense que la libération de la parole, c'est très important parce que chacun a pu se poser la question" a-t-il ajouté. "J'ai sans doute dû être pas très fin".

Il a par ailleurs déploré que "ça fasse 7-8 mois que les choses existent toujours sur les réseaux sociaux, cette lettre est toujours sur les réseaux sociaux". avant de regretter qu'"une affaire classée judiciairement n'est manifestement pas classée médiatiquement",

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