Ce mardi, 61 mineurs marocains se sont rendus à la cour d'appel administrative de Douai, pour réclamer les avantages qu'on eu les mineurs français au moment de leur retraite.
Ils ont entre 75 et 80 ans. Certains sont décédés, ce sont donc leurs veuves qui ont repris le flambeau. Ces 61 mineurs marocains font suite aux 10 premiers qui ont réussi à faire reconnaître en justice leurs droits en février 2013 (cour de cassation).
Au moment de leur retraite, ces mineurs n'ont pas eu la possibilité comme leurs homologues français de racheter leurs avantages en nature aux charbonnages de France, c'est à dire qu'ils n'ont pas pu racheter leur maison.
En guise de compensation, la justice a ordonné aux anciennes houillères le versement de 40 000 euros à chacun des 10 plaignants. Une somme que les 61 mineurs défendus par Me Bleitrach, aujourd'hui, espèrent aussi obtenir. D'autant qu'ils sont bien plus nombreux à pouvoir y prétendre. Cette discrimination concernerait 1600 mineurs marocains.
Le jugement a été mis en délibéré au 18 décembre. En janvier 2014, les prud'hommes de Lens avaient rendus un jugement défavorables à leur encontre.