Un coût supplémentaire qui peut être rentabilisé sur le long terme.
Est-ce un prototype de la "maison du futur" ? Un architecte flamand a construit pour sa famille une "maison serre" à Rekkem, à la frontière franco-belge près de Lille.L'habitation elle-même est bâtie avec une ossature en bois et paraît normale, à ceci près qu'elle se trouve à l'intérieur d'une serre en verre.
1e autonome bio-ecologische ‘serre’Kaswoning staat in Rekkem. Pionieren in het belang van het klimaat. Proficiat arch. Koen Vandewalle en Samia Wielfaert. pic.twitter.com/AQSL6XaLxo
— Wout Maddens (@WoutMaddens) 16 février 2019
Autunomie en eau, gaz et électricité
Autonome, elle n'est pas reliée aux réseaux d'eau, de gaz ou d'électricité : l'eau est récoltée à travers la pluie qui tombe sur le toit de la serre et qui est reliée à trois citernes de 20 000 litres, l'électricité est fournie par les 72 panneaux solaires incorporés au verre, et la double couche (serre et toit) provoquent un micro-climat dans la maison, qui fait qu'un chauffage au gaz n'est pas nécessaire.Il s'agit de la première adaptation en Belgique d'un concept existant déjà en Suède et aux Pays-Bas. "Nous parlons d'un mode de vie révolutionnaire", a confié l'architecte, Koen Vandewalle, à Het Laastse Nieuws, traduit par 7sur7.be. "Une combinaison de technologie et de logique paysanne saine. Pour le climat, nous devons penser différemment et envisager des maisons autonomes."
En novembre dernier, lorsque la maison était présentée aux médias, il soulignait également à l'agence Belga que "ce projet offre de nombreuses possibilités tant pour les particuliers que pour les communes et les entreprises".
Il a précisé, auprès de nos confrères de Het Laastse Nieuws, que "pour une maison de 200.000 euros, vous devez compter un investissement supplémentaire de 70.000 euros". Une somme qui peut être rentabilisée sur le long terme.