Les habitants sont davantage malades ou victimes d'accidents du travail : 36,2% des salariés ont eu au moins un arrêt de travail en 2016, contre 34,1% en moyenne nationale. Les ouvriers sont plus touchés, d'après une nouvelle étude réalisée par Malakoff Médéric.
Les habitants des Hauts-de-France ont du s'arrêter de travailler que dans d'autres régions : c'est ce que révèle la dernière étude produite par Malakoff Médéric. En 2016, 36,2% des salariés de la région se sont vu prescrire un arrêt de travail, contre 34,1% en moyenne au niveau national.
Les motifs de ces arrêts de travail sont divers : la maladie, bien sûr, mais aussi des arrêts en cas de grossesse, d'accidents du travail... "Les arrêts de travail courts (1 à 3 jours) sont causés à 65 % par une maladie ordinaire (grippe, angine…). Ceux d’une durée moyenne (4 à 30 jours), sont à 23 % dus à des troubles musculo-squelettiques (TMS) et, à 21 %, à des troubles psychologiques ou une grande fatigue. Les arrêts longs (30 jours et plus) ont des motifs plus variés : 20 % sont liés à un accident ou un traumatisme, 16 % à des TMS, et 16 % à des troubles psychologiques ou une grande fatigue", indique l'étude.
1 malade sur 5 renonce à son arrêt
L'étude révèle également une grande disparité entre les catégories de travailleurs. Les ouvriers sont ainsi beaucoup plus touchés que les cadres : 40,7% des ouvriers ont été arrêtés au moins une fois dans l'année, contre 27,8 % pour les cadres, moins soumis aux risques d'accidents.
Enfin, un chiffre étonnant vient contrebalancer "les préocupations" des dirigeants d'entreprises ("97 % des dirigeants interrogés estiment que la réduction de l’absentéisme permettrait d’améliorer la performance de l’entreprise") : 1 personne sur 5 renonce en partie ou totalement à son arrêt de travail prescrit. "Les raisons principales évoquées par le salariés sont : pour 48 % "Il n’est pas dans mes habitudes de me laisser aller"; pour 29 % "les journées non travaillées ne sont pas prises en charge"; pour 22 % "j’ai peur d’être surchargé de travail à mon retour""