Foch : L’histoire a fait de lui un héros, vainqueur pour l’éternité de la première guerre. Pourtant, en 1916, Foch perd sa place, après l’échec de la Somme. Son supérieur, le chef des armées Joseph Joffre, également. Les politiques ne croient plus à leurs talents de stratèges.
Le général Foch déjà sur la sellette avant la bataille de la Somme
Il aura bientôt 65 ans, limite d’âge pour exercer un commandement. Le gouvernement est divisé quant à son avenir. Finalement, il est maintenu à la tête de ses armées. Mais, après l’enlisement de l’offensive, il est sacrifié. On le dit malade, fatigué.Pour sauver la face, une mission lui est confiée : bâtir un plan, au cas où l’Allemagne envahirait la Suisse.
Le cas Joffre
Au dessus de Foch, il y a Joffre. Après 28 mois de conflit, sénateurs et députés s’impatientent et le gouvernement tremble : Joffre n’a jamais aimé les parlementaires, Clémenceau en tête, qu’il trouve trop bavards quand ils visitent la zone des armées. Ceux-ci le lui font payer. Joffre est remplacé par Nivelle.Amer, il démissionne…. Le vainqueur de la Marne est tout de même promu maréchal. 90 députés voteront contre cette honneur.
« La politique française vint sauver les Allemands »….. Tel est le sentiment livré par Joffre dans ses mémoires, persuadé qu’il était de tenir l’ennemi à la gorge. En avril 1917, le maréchal est envoyé en Etats-Unis, pour conseiller le nouvel allié américain. Une tournée triomphale de ville en ville. Pour lui, le temps du combat est passé. Pas pour Foch, son subordonné, qui reviendra bientôt.
Source archives :
- Pathé Gaumont
- Gallica BNF
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