71 ans après, Amiens n'oublie pas

Le 31 août 1944, Amiens se libère, mais à quel prix ? À 3h30, des fusées éclairantes tirées par un avion allié donnent le signal aux résistants pour se préparer à libérer la ville.

Le premier combat démarre au petit jour. Le commandant FFI Louvel est au pont Cagnard pour le défendre. La riposte allemande est forte. Des résistants sont tués ou blessés. Les Allemands réussissent à déclencher les détonateurs : le pont saute.

À 6 heures, les tanks alliés conduits par le commandant Loisy-Jarnier pénètrent dans Amiens par les routes de Beauvais (actuelle rue Jean-Moulin) et de Paris. Des échanges de tirs ralentissent l'avancée du convoi. 

De violents combats ralentissent l'avancée des libérateurs

Une heure plus tard, les résistants prennent possession de la préfecture, de l’hôtel de Ville et du central téléphonique. Là encore les combats sont violents.

À 8 heures, résistants et francs-tireurs organisent la prise du pont Beauvillé qui ouvre ainsi le passage aux blindés. Un autre char britannique pénètre sur les boulevards extérieurs. Les derniers Allemands se replient. Il est à peine 10 heures quand le premier drapeau américain flotte au balcon de l’hôtel de l’Univers, bientôt suivi par les couleurs françaises, britanniques et belges.

31 août 1944 après-midi... Amiens est libre

Après l'attaque de la citadelle et la libération des résistants, prisonniers, résistants, policiers et gendarmes prennent possession de la ville. Il est 15 heures, quand la ville d'Amiens est définitivement libérée.
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