Incroyable : le LOSC gâche 2 points précieux en 4 minutes face à Guingamp

Frustrant, incompréhensible, dingue... Le LOSC qui menait 2-0 à la 90ème minute, s'est fait rejoindre par Guingamp.

Incroyable ! Le LOSC pensait avoir retrouvé le chemin du succès face à Guingamp... avant d'encaisser deux buts dans le temps additionnel (2-2) et de perdre deux points cruciaux dans la course au maintien.

Le Losc, qui a enfin affiché un état d'esprit guerrier, a encore craqué de manière incompréhensible et gâché un avantage de deux buts pourtant mérité. Nicolas Pépé (55e) et Luiz Araujo (58e) avaient placé le Losc, qui n'a plus gagné depuis dix matches désormais, sur la voie royale mais un but contre son camp de Junior Alonso (90+1) et un autre de Jimmy Briand (90+3) ont ruiné les efforts des Nordistes.

"Un cauchemar"


"Je ne peux pas vous expliquer l'inexplicable... Je ne pense pas qu'on a lâché mentalement, je pense simplement qu'on a eu peur", a estimé Christophe Galtier, l'entraîneur lillois. "J'ai l'impression d'être dans un cauchemar...", a renchéri Yassine Benzia. "C'est inacceptable", a également commenté Kevin Malcuit.
Les Dogues, incapables de gagner depuis presque trois mois, abandonnent provisoirement l'avant-dernière place qu'ils occupaient depuis fin février.

Désormais barragiste, le Losc (18e), qui se déplacera à Marseille le week-end prochain, devance Troyes, qui reçoit justement l'OM dimanche, grâce à une meilleure attaque, et possède une longueur de retard sur Toulouse, premier non relégable dont le match à Caen a été reporté. De son côté, Metz, qui a gagné à Rennes, revient à 4 points du LOSC



Pour le premier match au Stade Pierre-Mauroy avec du public depuis l'envahissement de la pelouse à la fin de Losc-Montpellier le 10 mars, les Dogues, une fois n'est pas coutume, se montraient conquérants d'entrée et mordaient les chevilles de leurs adversaires. Dans le public, les DVE avaient décidé une grève des encouragements. Tribune vide. 



Après s'être arraché pour éviter la touche et récupérer le ballon, Araujo s'infiltrait dans la surface et centrait fort devant le but mais aucun coéquipier ne parvenait à reprendre le ballon (9). Kevin Malcuit, très actif sur son côté, réalisait un joli rush mais n'appuyait pas assez sa frappe (35).


Thiago Maïa responsable sur le 2ème but de Guingamp


Dès la reprise, le Losc passait tout près du KO: Briand, lancé dans le dos de la défense, se présentait seul face à Hervé Koffi, qui repoussait magistralement la reprise de volée de l'attaquant breton (52). Les Lillois se réveillaient alors et, après une tentative non-cadrée d'Araujo (53), Pépé, lui, ne ratait pas le coche: sur une ouverture de Yassine Benzia, l'Ivoirien éliminait Christophe Kerbrat d'un crochet et ajustait de près Karl-Johan Johnsson (1-0, 55).

Trois minutes plus tard, le buteur se transformait en passeur pour lancer Araujo, qui remportait son duel face au portier breton et enflammait le Stade Pierre-Mauroy (2-0, 58).

Les Nordistes se contentaient de gérer leur avantage mais le but contre son camp d'Alonso (2-1, 90+1) faisait passer des sueurs froides dans les travées du stade. Et la catastrophe se produisait deux minutes plus tard, quand un corner mal dégagé arrivait dans les pieds de Briand (couvert pour le hors-jeu par Thiago Maïa), qui crucifiait Koffi et le Losc (2-2, 90+3).



Galtier : "Je ne peux pas vous expliquer l'inexplicable"
"Je ne peux pas vous expliquer l'inexplicable... Je ne pense pas qu'on a lâché mentalement, je pense simplement qu'on a eu peur. La situation de l'équipe nous rend comme ça. Quand on n'a qu'un but d'avance, on prend peur. Après le premier but on bascule dans la crainte. Comment s'en remettre ? Je n'ai pas la réponse, pas encore. Mais il faudra trouver de l'énergie, de l'espoir par rapport au match que les joueurs ont joué. Si nous avions joué de cette manière depuis le début de l'année on ne serait pas là. Il faudra continuer de jouer de cette manière-là, en mettant plus d'ingrédients, mais au moins arriver à renouveler cette performance. Il y a trop d'erreurs individuelles qui coûtent cher à l'équipe, au club, aux supporters. Vous dire que je ne suis pas touché ça serait mentir. Vous dire que je suis abattu au point de ne plus voir d'espoir, ça serait vous mentir car j'ai encore de l'espoir même si c'est difficile. Je ne fais pas de la com', j'y crois, il faut y croire."
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