Les parents de Florence Cassez reçus par Nicolas Sarkozy dénoncent les intimidations mexicaines.
Charlotte et Bernard Cassez ont été reçus à l'Elysée jeudi en fin d'après-midi par Nicolas Sarlkozy. Ils ont fait part de leur inquiétude après les nouvelles intimidations dans la presse mexicaine. Florence Cassez détenue depuis 6 ans au Mexique est condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements,
L'avocat de Florence Cassez,a qualifié jeudi la campagne de presse lancée contre sa cliente de "manipulation fantaisiste", à l'issue d'un entretien de ses parents avec Nicolas Sarkozy.
"Le gouvernement mexicain, par l'entremise M. Garcia Luna, le ministre de l'intérieur,organise en ce moment une campagne de presse visant à discréditer Florence en indiquant qu'elle essaierait, en prison, de constituer un gang. Je démens totalement", a déclaré Me Frank Berton.
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Florence CASSEZ est détenue depuis le 9 décembre 2005 Voir la chronologie de |
"Des manipulations fantaisistes" selon l'avocat de Florence Cassez
"Les prisonnières qui indiqueraient ça ne sont pas identifiées, le journaliste qui dit ça n'est pas identifié et, surtout, nous savons par mon confrère mexicain qu'il n'y a pas de rapport de l'administration pénitentiaire sur les divers contacts que pourrait avoir Florence dans sa prison", a également plaidé Me Berton. "On a déjà connu ça. On sait que la police fédérale est habituée à ce genre de manipulation fantaisiste et dans quinze jours on apprendra que ce n'est pas vrai", a-t-il insisté.
Les parents de Florence Cassez, Charltotte et Bernard dénoncent
les manipulations fantaisistes et les intimidations mexicaines.
Florence Cassez en prison depuis décembre 2005
Emprisonnée au Mexique depuis six ans pour complicité d'enlèvements qu'elle nie catégoriquement, Florence Cassez fait l'objet depuis plusieurs jours d'une campagne d'accusations dans la presse mexicaine, alors que son recours en révision est en cours d'examen par la Cour suprême. Plusieurs journaux et une radio, faisant état d'un rapport de la police fédérale, ont affirmé que la Française recrutait des détenues pour se livrer à des "activités illicites" depuis sa prison, ce qu'elle a démenti en bloc.
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