Ors : Hommage à Wilfred Owen, poète de la guerre

700 personnes, dont Frédéric Mitterrand, sont venus rendre hommage au poète anglais mort dans ce village du Cambrésis.

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Inauguration de la maison Owen à Ors (59)

Le ministre de la culture Frédéric Mitterand inaugure ce samedi à Ors dans le Cambrésis la maison forestière devenue lieu d'hommage à Wilfred Owen, ce poète britanique, mort et entérré dans la région, très connu dans son pays, beaucoup moins en France.

Le ministre de la culture Frédéric Mitterand inaugure ce samedi après-midi à Ors la maison forestière devenue lieu d'hommage à Wilfred Owen. Ce poète britanique, mort et entérré dans la région, très connu dans son pays, beaucoup moins en France.

Une association s'est battue pour sa mémoire depuis longtemps. C'est un grand moement pour elle aujourd'hui.

Voir le site de l'association. 

Portrait de Wildred Owen

Reportage de Marc Duminy

Inauguration de la maison Owen à Ors

Reportage de Marc Duminy et Jean-Pascal Crinon

Wilfred Owen est un poète très connu en Angleterre et parfois considéré comme le plus grand poète de la Grande Guerre. Ses poèmes, décrivent l'horreur de la guerre de tranchées.

Hymne à la Jeunesse condamnée

Quel glas sonne pour ceux qui meurent comme du bétail ?
Seule, la colère monstrueuse des canons,
Seul, le crépitement rapide des fusils hoquetants
Peuvent ponctuer leurs oraisons hâtives,
Pour eux, pas de prières ni de cloches dérisoires,
Nulle voix endeuillée hormis les chœurs, —
Les chœurs suraigus et démentiels des obus gémissants ;
Et les clairons appelant pour eux depuis de tristes comtés.

Quelles chandelles seront tenues pour leur souhaiter bon vent ?
Non dans la main des garçons, mais dans leurs yeux,
Brilleront les lueurs sacrées des adieux,
La pâleur du front des filles sera leur linceul,
Leurs fleurs, la tendresse d'esprits silencieux,
Et chaque long crépuscule, un rideau qui se clôt.

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