La candidate a dénoncé des rumeurs circulant sur internet concernant sa santé et son mari
Martine Aubry dénonce des rumeurs
Elle envisage des poursuites contre les auteurs des rumeurs sur internet si ces dernières ne cessent pas
Sans jamais citer les noms des auteurs de ces rumeurs, Martine Aubry a clairement désigné la droite et l'extrême droite, avant de menacer : "Comme j'ai des témoignages, je peux porter plainte contre ceux qui ont diffusé les rumeurs".
La maire de Lille a reçu dimanche le soutien d'Arnaud Montebourg, candidat également à la primaire PS, qui lui a exprimé sur Europe 1 sa "solidarité totale". Et également celui de Pierre Moscovici, soutien de François Hollande, qui a estimé dans Le Parisien qu'elle avait "raison de ne pas se laisser faire". L'ex-Premier ministre Dominique de Villepin a, lui, qualifié de "scandaleuses" ces rumeurs, "d'où qu'elles viennent".
Rumeurs : Martine Aubry menace de poursuites
Reportage de Emmanuel MAGDELAINE et Patrick DULUC
Dans l'un et l'autre camp, chacun a affirmé sa volonté d'éviter une campagne caniveau et les "boules puantes", à l'instar du ministre du Travail Xavier Bertrand. "La campagne qui s'ouvrira pour la présidentielle devra être une campagne d'un bon niveau", a-t-il dit sur Radio J, en conseillant à Mme Aubry, en congé de son poste de première secrétaire du PS pour cause de candidature à la primaire pour 2012, de "rester sur le terrain juridique".
Mais M. Bertrand a aussitôt demandé aux socialistes de balayer devant leurs portes. "Je veux bien tout ce que l'on veut mais pas de recevoir des leçons. Quand Mme Aubry, dans un discours, comparaît le président de la République à M. Madoff, c'était d'une indécence sans pareil. Quand il y a eu des attaques sans précédent contre la personne d'Eric Woerth, c'était pareil".