L'allocation de rentrée scolaire (ARS) est versée ce jeudi pour les familles les plus modestes ayant au moins un enfant scolarisé, âgé de 6 à 18 ans.
Pour cette rentrée 2016, l'ARS s'établira à 363 euros par enfant et par an pour les 6-10 ans, 383,03 euros pour les 11-14 ans et 396,29 euros pour les 15-18 ans (voir ici les conditions d'attribution). Ces montants sont en quasi-stagnation pour la deuxième année consécutive ce que dénonce l'association Familles de France. Cette dernière déplore également le déséquilibre des aides entre les enfants les plus jeunes et leurs aînés du lycée où les frais sont beaucoup plus importants.
Selon le baromètre annuel de l'association, le coût des fournitures scolaires d'un élève de 6e apparaitra un peu moins onéreux pour cette rentrée 2016, même si cette baisse est loin d'être homogène selon les produits et les enseignes, et que des frais supplémentaires (transports, cantines...) sont à prévoir. D'après Famille de France, le montant moyen des dépenses pour un panier de 45 articles s'élève à 190,24 euros, soit une diminution de 0,1% par rapport à la rentrée 2015.
Disparités
Néanmoins, la baisse de cette année pourrait être de courte durée, car elle est essentiellement liée au recul des tarifs des fournitures non papetières, notamment les produits à base de plastique (règles, rapporteur...), dans le sillage des cours du pétrole, en fort retrait depuis plusieurs mois. L'institut GfK, qui a relevé les prix de 19 000 référence en juillet, a également noté une baisse de 2% des tarifs des fournitures scolaires, particulièrement marquée "sur les instruments d'écriture et de correction".En revanche, les autres produits de la rentrée, comme les fournitures papetières (agenda, cahier, copies doubles...) ou les articles de sport (jogging, chaussures...) affichent des hausses notables, de respectivement 2,5% et 3,7%. La baisse n'est également pas homogène si l'on observe les différents circuits de distribution. Si les grandes surfaces ont modéré leur tarifs (-0,1% pour les hypermarchés, -2,6% pour les supermarchés), les magasins spécialisés affichent eux une progression de 2,9% de leurs étiquettes.