A partir de mercredi et jusqu'au 20 mars, les futurs bacheliers désireux d'entamer des études supérieures vont se connecter sur la plateforme Admission Post-Bac mise en place pour simplifier les démarches de pré-inscription dans l’enseignement supérieur.
La plateforme Admission Post-Bac (APB) permet la préinscription des étudiants en première année de licence et coordonne les admissions dans les formations sélectives publiques et privées (STS, IUT, Ecoles …) qui participent à la procédure afin d'accroître les chances d'admission dès fin juin du plus grand nombre de candidats.
A partir de la plateforme APB, les candidats peuvent :
- accéder à des informations sur les formations qui participent à la procédure
- rechercher les formations qui les intéressent
- se renseigner sur les établissements (liens avec leur site)
- émettre des vœux de poursuite d'études
- suivre leur dossier
Près de 15 000 jeunes sans affectation en août dernier
Entre 10 000 et 15 000 bacheliers se sont retrouvés début août 2015 sans affectation à l'issue de la procédure admission post-bac (APB). Un chiffre ramené à quelques centaines en fin de procédure complémentaire, selon le ministère de l'Education nationale.Cette situation ne devrait pas s'améliorer cette année affirme le syndicat estudiantin UNEF, en raison de la hausse démographique (65 000 étudiants supplémentaires attendus) et « la pénurie budgétaire » des universités, qui les empêchent d'accroître leurs capacités, avance William Martinet, président de l'UNEF.
Ce dernier souligne « l'évolution positive » de la plateforme APB, qui oblige cette année les candidats aux filières très demandées (psycho, médecine, droit, STAPS) à inscrire toutes les facultés de la filière choisie sur leur liste de voeux. Avec ainsi moins de risque qu'un bachelier se retrouve bredouille à la fin du processus.
Des interventions d'étudiants bénévoles, une permanence téléphonique et des assistances par mail
Trois syndicats lycéen, estudiantin et de parents d'élèves lancent un dispositif d'accompagnement, visant selon eux à pallier le déficit d'informations. L'association PLUS propose des interventions d'étudiants bénévoles auprès de classes de terminale dans les établissements qui en font la demande, en région parisienne pour le moment, mais l'objectif est de l'étendre à tout le territoire dès 2017, selon M. Martinet.Cette année, une permanence téléphonique et des assistances par mail sera mise en place à partir d'avril dans le cadre de la campagne #SOSinscription.