Laurent Pietraczewski, le nouveau Monsieur retraites, sur le grill des députés à l'Assemblée

Le député nordiste a dû répondre aux questions des élus de gauche comme de droite.

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Régimes spéciaux, professions libérales, petites pensions, pénibilité: après un débat au Sénat, Laurent Pietraszewski, député LREM du Nord et nouveau Monsieur retraites du gouvernement, a eu à répondre mardi soir à une batterie de questions à l'Assemblée, à l'initiative des députés LR.

"Vous naviguez à vue (...) À quelle date les régimes spéciaux vont-ils s'éteindre? Combien cette mascarade va coûter aux Français ?", a attaqué le patron du groupe LR Damien Abad, qui avait demandé ces échanges, jugeant le Parlement "piétiné" jusqu'alors.
 
 

"Sortir de l'ambiguïté"


"On ne compte plus les reculades. M. Macron parvient à bloquer le pays sans même le réformer", a enchaîné Virginie Duby-Muller (LR), suivie de son collègue Aurélien Pradié qui a appelé le gouvernement à "sortir de l'ambiguïté" sur la future retraite minimale, les pensions de réversion ou encore le principe d'"universalité".

"L'universalité n'est pas l'uniformité", a répondu M. Pietraszewski, devant un hémicycle peu fourni et dans un climat parfois agité. 

Plusieurs LR ont aussi demandé pourquoi ne pas "maintenir les régimes autonomes" des professions libérales comme les avocats, et quel sera le sort de leurs réserves financières. "L'intégration sera progressive" et il sera tenu compte des "spécificités", sans que les réserves soient mises au "pot commun", a assuré le secrétaire d'Etat. 
 
Cet ex-député LREM qui a succédé en décembre à Jean-Paul Delevoye a tantôt lu ses fiches, tantôt improvisé, face à des parlementaires qu'il connaissait souvent et qui lui posaient des questions assez ciblées.

 

La gauche à l'attaque


Les critiques les plus virulentes sont venues de la gauche, qui a appelé au retrait du projet de réforme "mal ficelé" selon Laurence Dumont (PS), Mathilde Panot (LFI) dénonçant "l'inhumanité" du gouvernement et Jean-Philippe Nilor (groupe communiste) pointant les conséquences "génocidaires" du projet en outre-mer où le chômage est haut et les carrières incomplètes. La réforme sera "plutôt favorable à tous ceux que vous voulez défendre", lui a rétorqué le secrétaire d'Etat.

"C'est une réforme de justice sociale, ce n'est pas une réforme budgétaire", a-t-il répété à maintes reprises, reconnaissant que "le consensus, c'est un défi". "Le gouvernement bouge", a aussi affirmé M. Pietraszewski, au 34e jour du conflit.
 

Édouard Philippe a proposé mardi de réunir les partenaires sociaux vendredi à Matignon pour discuter d'une conférence de financement, un pas en direction de la CFDT.

"L'heure doit être à l'écoute" des Français, à l'"ajustement" de la réforme, a plaidé Jean-Paul Mattei, député MoDem allié de la majorité.
 
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