A la maison d'arrêt de Dunkerque, suspicion "forte" du variant britannique de la Covid-19

Deux détenus, nouvellement arrivés à la maison d'arrêt de Dunkerque, ont été testés positif à la Covid-19. L'un des deux est fortement suspecté d'être porteur du variant britannique, possiblement plus contagieux. Des tests supplémentaires sont en cours pour confirmer ou non la contamination. 

Le variant britannique de la Covid-19 aurait peut-être trouvé foyer à la maison d'arrêt de Dunkerque. Deux nouveaux détenus d'origine roumaine ont été testés positifs à la Covid-19 la semaine dernière. 

Conformément au protocole sanitaire, un second test a été effectué, une semaine plus tard, le mercredi 30 décembre. Cette fois-ci, l'un des deux, qui revenait d'Angleterre, a été suspecté d'être porteur de la souche possiblement plus contagieuse. 

"Lors du test, les marqueurs se sont affolés, confirme la Direction interrégionale des services pénitentaires (Disp) de Lille. Cette anomalie a conduit à une suspicion forte de la nouvelle souche du virus venue d'Angleterre."

Des tests approfondis sont en cours

Mais pour l'instant, rien n'a encore été confirmé, et la detection de cette souche britannique de la Covid-19 reste à prouver. "Nous attendons des analyses supplémentaires et complémentaires du Centre national de référence des virus", poursuit la Disp.  

En attendant, les détenus ont été mis en isolement. La CGT affirme toutefois qu'ils auraient été en contact avec les autres résidents de la maison d'arrêt, d'après nos confrères de France Bleu.

Le protocole sanitaire, "déjà renforcé", l'a été davantage au sein de la maison d'arrêt de Dunkerque. 

L'actualité "Société" vous intéresse ? Continuez votre exploration et découvrez d'autres thématiques dans notre newsletter quotidienne.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
Hauts-de-France
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité