Martine Aubry réunit des socialistes, communistes et écologistes le 26 novembre

Christiane Taubira, Claude Bartolone, Christian Paul mais aussi le communiste Olivier Dartigolles ou l'écologiste Pascal Durand participeront le 26 novembre à Bondy (Seine-Saint-Denis) à une réunion de "rassemblement" de la gauche à l'initiative de Martine Aubry, a annoncé vendredi son entourage.


"On veut que toutes les composantes de la gauche se rassemblent, on ne se retrouve pas dans le débat disant qu'il y a deux gauches irréconciliables", a expliqué au cours d'un déjeuner avec la presse Jean-Marc Germain, député des Hauts-de-Seine et proche de Martine Aubry.

Durant une journée de tables rondes et d'interventions, plusieurs courants du Parti socialiste seront représentés. La motion B sera présente en force, avec Christian Paul, son chef de file, Mathieu Hanotin, directeur de campagne de Benoît Hamon, Laurent Baumel, proche d'Arnaud Montebourg ou encore Emmanuel Maurel, proche de Marie-Noëlle Lienemann.

Le secrétaire d'Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl, qui a lancé en octobre dernier son propre mouvement "Movida", devrait de son côté débattre avec le chef du gouvernement wallon Paul Magnette, qui s'est récemment opposé à l'accord de libre-échange entre l'UE et le Canada (CETA).

Aucun représentant de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon

L'intervention du président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, qui a pris ses distances avec François Hollande et s'est rapproché de Manuel Valls depuis la parution du livre de confidences "Un président ne devrait pas dire ça...", sera guettée.

L'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira et Martine Aubry prendront aussi la parole, chacune une demi-heure durant. La maire de Lille n'a pour l'instant pas pris position dans le cadre de la primaire de la gauche organisée par le PS.

Cette initiative vise notamment à renforcer le dialogue entre le PS et les communistes et écologistes, alors que le PCF et EELV n'ont pas rejoint la "Belle alliance populaire" lancée par le PS, ni les primaires de la gauche (22-29 janvier).

"Ce n'était pas possible de ne pas se parler jusqu'au deuxième tour des élections législatives", souligne M. Germain, qui souhaite travailler sur les "convergences", en vue de la présidentielle mais aussi des "législatives" et "pour l'après". 

Si "personne n'est exclu" de cette journée de rassemblement, selon M. Germain, aucun représentant de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon n'est pour l'heure annoncé.

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