Martine Aubry soutient le député Olivier Faure à la présidence du PS

La maire de Lille s'est prononcée lors de ses voeux à la presse pour l'un des cinq candidats déjà en lice pour la présidence du Parti socialiste.

La maire de Lille Martine Aubry a annoncé ce jeudi 18 janvier apporter son soutien au député Olivier Faure pour prendre la tête du Parti socialiste, considérant qu'il "souhaite remettre le parti au travail".

"Je vais prendre une position qui est de soutenir Olivier Faure", a déclaré l'ancienne première secrétaire du PS lors de ses voeux à la presse, se disant "convaincue de ses convictions".

Quand il y a des lignes politiques différentes, notre honneur c'est d'en débattre


Député de Seine-et-Marne, porte-parole du Parti socialiste et président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée nationale, Olivier Faure s'est déclaré candidat à la présidence du parti le 10 janvier.

Cinq candidats


Quatre autres candidats se sont déclarés : l'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho, l'ancien ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, le député du Val-de-Marne Luc Carvounas et le député européen Emmanuel Maurel.


"Quand il y a des lignes politiques différentes, notre honneur c'est d'en débattre," a jugé Martine Aubry, mettant en garde contre les règlements de compte personnels. "Si on commence comme ça on est foutu".

Je pense que Margaret Thatcher se sentirait assez bien avec la politique économique et fiscale qui est menée aujourd'hui


Les candidats à la succession de l'ex-premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis ont jusqu'au 27 janvier pour se faire connaître, l'élection étant prévue le 29 mars, et le Congrès les 7 et 8 avril.


Martine Aubry a par ailleurs profité de la conférence de presse pour évoquer sans le citer la politique d'Emmanuel Macron. "Je crois que le président de la République a l'impression que les Français sont anesthésiés (...) Je pense que Margaret Thatcher se sentirait assez bien avec la politique économique et fiscale qui est menée aujourd'hui."

Concernant la politique migratoire du gouvernement, l'élue a dénoncé une "politique de dissuasion" et un "déni d'humanité insupportable"

"Oui, il ne faut pas qu'il y ait une nouvelle 'jungle', mais ce n'est pas une raison pour déchirer les tentes" a-t-elle estimé, ajoutant que les migrants "sont tous des hommes, des femmes des enfants, mais on les classe (...) C'est une honte pour la France".


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