Alors que la course est lancée à travers les Hauts-de-France, le président des 4 jours de Dunkerque rappelait en quoi la 68e édition de l'épreuve est toujours vivante et évoque le parcours, ses champions passés et à venir, même si le calendrier international est serré, d'autant plus en cette année olympique.
La course a 68 ans qu'est-ce qui en fait le sel encore aujourd'hui, selon vous ?
Je pense que c'est la traversée de l'ensemble des départements des Hauts-de-France. Et puis toute son histoire, on a quand même eu de très grands champions qui derrière ont fait carrière, et aujourd'hui on ouvre la porte à de futurs très grands champions.
La liste des participants sera officialisée cet après-midi (lundi 13 mai, à J-1) avec quelques beaux noms comme Sam Bennett ou Arnaud Démare. Vous comptez sur eux comme moteurs de ces 4 jours ?
Arnaud Démare revient de blessure donc ce sera peut-être un peu difficile, mais c'est une grosse figure du vélo, il a gagné plusieurs fois chez nous. Je pense qu'on a des supers jeunes qui arrivent derrière. Kooij qui gagne hier sur le Tour d'Italie était présent sur les 4 jours, je pense que c'est un petit peu là, où on va se démarquer.
Je pense qu'on a des supers jeunes qui arrivent derrière. Kooij qui gagne hier sur le Tour d'Italie était présent sur les 4 jours, je pense que c'est un petit peu là, où on va se démarquer
Eric Marchyllie, président des 4 jours de DunkerqueFrance 3 Lille
Le Giro justement qui a lieu en ce moment. Pas facile de se démarquer dans un contexte comme celui-là. Comment survit-on dans un calendrier international si serré ?
Survivre n'est pas forcément le mot. Cela voudrait dire qu'on est vraiment très très bas et que cela ne va pas. On travaille d'arrache-pied, mais on le sait, on est pendant le Giro, le Tour de Hongrie vient de se terminer. Les coureurs préparent les grandes courses il va y avoir les J.O. également. Il y a la préparation. Et on s'aperçoit que de plus en plus, les équipes vont faire des stages en montagne pour préparer les grands rendez-vous. C'est à nous d'imaginer des rendez-vous XXL pour que les coureurs et les équipes apprécient de venir nous voir.
Comment avez-vous imaginé le parcours de cette année avec 6 jours de course, sans contre-la-montre mais avec des pavés ?
L'année dernière quand on avait fait les pavés, on n'avait pas énormément de secteurs. On a retravaillé cette partie-là. En sachant que les secteurs pavés pour que cela soit intéressant, il faut que cela soit dans les derniers kilomètres. Ce qui fait que vous allez avoir 20 km de pavés et après le dernier secteur on est à trois kilomètres de l'arrivée donc ça va être très très chaud.