Un dramatique incendie s’est déclaré au premier étage de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) d’Armentières, samedi soir peu avant 23 heures, dans une unité d’hospitalisation. Bilan : 8 personnes blessées, dont deux patients en urgence absolue.
Tout est allé très vite… et le flou règne encore sur les origines du feu. Samedi 23 janvier, il est environ 22h30 lorsqu’un feu se déclenche au premier étage de l’Établissement Public de Santé Mentale (EPSM) d’Armentières, rue du général Leclerc, "vraisemblablement à partir d'un charriot de linge", indique Valérie Bénéat-Marlier, directrice de l'EPSM.
Les professionnels de santé présents dans l’unité d’hospitalisation se pressent pour mettre en sécurité les patients du service. Treize d’entre eux seront mis à l’abri dans un bâtiment voisin.
À l’arrivée des pompiers, venus de plusieurs casernes aux alentours, le feu est rapidement éteint mais des patients manquent à l’appel. Une phase de reconnaissance s’engage, permettant de retrouver cinq personnes. Deux d’entre elles sont en arrêt cardio-respiratoire : une femme d’une cinquantaine d’années et un homme plus âgé.
"Quand les pompiers sont intervenus, il y avait encore 5 patients qui étaient dans leur chambre, dans le service qui était en feu."
Huit blessés, dont deux en urgence absolue
Au total, huit personnes ont été blessées lors de cet incendie. Parmi les victimes, deux infirmières légèrement intoxiquées par les fumées ont été transportées au centre hospitalier d’Armentières. Six patients ont été transférés dans un état stable vers les hôpitaux situés à proximité, tandis que les deux autres patients en arrêt cardio-respiratoire à l’arrivée des pompiers ont été transportés en urgence absolue au CHU de Lille.
Ce dimanche, impossible de connaitre les origines de cet incendie, nous indique la direction de l’établissement, alors que les dégâts sont importants. Une enquête de police a été ouverte. À noter qu’il y a dix jours à peine, les pompiers avaient déjà été mobilisés pour un incendie sur le site, mais dans un autre bâtiment. Quatorze patients avaient été évacuées, dont trois légèrement intoxiqués. "Il n'y a pas de lien entre ces deux événements, précise toutefois la directrice de l'EPSM. À ce stade, je ne me l'explique pas."