Du 25 novembre au 2 décembre, le ministère de l’Intérieur s'adresse aux particuliers qui possèdent une arme, de manière illégale. Deux options : la déposer ou l'enregistrer. Le tout, sans risque de poursuites. 18 sites de collecte seront mis en place dans les cinq départements des Hauts-de-France.
Armes à feu, armes de poing, armes blanches, petites munitions (< 20 mm), bombes lacrymogènes… Certains particuliers possèdent ces objets, de manière illégale, à leurs domiciles.
Qu'importe le motif d'acquisition (achat, héritage, découverte), du 25 novembre au 2 décembre, les détenteurs d'armes sont invités à s’en séparer.
Il est estimé qu’au moins 2 millions de nos concitoyens détiendraient sans titre des armes, principalement de chasse ou issues des Première et Seconde Guerres mondiales.
Préfecture du NordCommuniqué de presse
Intérêt de l'opération : durant ces huit jours, ils "n’encourront aucune poursuite judiciaire ou administrative sur le fondement du transport ou de la détention sans autorisation d’armes", précise le ministère de l'Intérieur.
Les engins de guerre, munitions de guerre, explosifs, poudre, artifices sont toutefois exclus.
18 sites de collectes dans les Hauts-de-France
Des gendarmeries ou commissariats de police du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, de l'Oise et de l'Aisne ont été associés à cette opération.
Les particuliers pourront s'y rendre en général de 9 heures à 17 heures, week-end compris.
Les sites concernés et leurs horaires sont à retrouver sur cette carte interactive.
Autre option : enregistrer une arme
Si un particulier souhaite conserver une arme à feu dont il est en possession, illégalement, il peut aussi profiter de cette opération pour régulariser sa situation.
Dans ce cas, il est demandé au détenteur de se présenter sans l'arme, uniquement avec une photo et, si possible, le numéro de série. Accompagné des agents de l'État, il créera alors un compte sur le système d’information sur les armes (SIA).
Au total, en France, il y aurait près de 5 millions de détenteurs légaux d'armes.