Danone mise sur la nutrition médicale et investit 70 millions dans son usine de Steenvoorde

Le géant laitier investit 70 millions d'euros dans son usine nordiste. Le site deviendra ainsi le premier site de Danone en France à produire des compléments alimentaires.

Les représentants de Danone devaient poser symboliquement la première pierre pour inaugurer un projet de taille, la météo en aura décidé autrement. Ce mardi 21 mai 2024, le groupe laitier a néanmoins ouvert les portes de son usine Blédina à Steenvoorde (Nord) pour annoncer un investissement de 70 millions d’euros.

Dans ce site spécialisé dans les laits infantiles, une nouvelle ligne de production consacrée à la nutrition médicale va voir le jour d’ici 2026. À terme, l’usine doit produire des compléments alimentaires, délivrés sur prescriptions médicales, pour les personnes âgées et les patients atteints de maladies chroniques sous les marques Nutritia et Fortimel. Une première en France pour le groupe.

Un investissement d'avenir

Il s’agit pour le directeur général Antoine de Saint-Affrique d'un "investissement d’avenir” justifié par l'allongement de la durée de vie de la population. “C'est également un marché au cœur de la mission de Danone qui est la santé par l’alimentation pour le plus grand nombre", a-t-il indiqué. 

On aura accompagné ce site pour 1,3 millions d’euros. Certains disent : « pourquoi vous aidez les grandes entreprises » ? Parce que c’est aussi une façon de montrer qu’on tient à leur implication, à leur ancrage. Quand vous avez des entreprises comme celle-là présentes dans le monde mais qui n’oublient par les racines en France, ça vaut la peine de les aider.

Xavier Bertrand, président LR des Hauts-de-France

Un engagement salué par le président de région Xavier Bertrand présent pour l'événement. Pour lui, cet investissement souligne l'ancrage local de la multinationale et son implantation au long terme dans les Hauts-de-France.

Un investissement synonyme d'embauches ?

Le lancement de ce projet pourrait être synonyme d’embauches. Le nombre de 25 emplois directs a été évoqué devant notre équipe de reportage sur place. Antoine de Saint-Affrique, quant à lui, est resté plus évasif en indiquant que 30 collaborateurs étaient déjà en formation.

La question environnementale était finalement au rendez-vous. Sur les 70 millions d’euros d’investissement, 10 millions sont dédiés à la création d’une chaudière biomasse. Cet équipement doit permettre à l’entreprise de réduire de 70 % ses émissions de CO2.

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