À la foire de Dunkerque, les propriétaires du "Poney Circus" harcelés par des défenseurs des animaux

Le couple propriétaire d'une attraction employant des poneys à la foire hivernale de Dunkerque est victime depuis mercredi dernier de harcèlement et d'insultes de la part de défenseurs des animaux.

Ils sont arrivés le 17 décembre, avec l'installation de la foire d'hiver dans la cité de Jean Bart, mais devront peut-être repartir avant qu'elle se termine.

Marni Michelet et Willy Rochenard sont les deux propriétaires du Poney Circus, une attraction de la foire dans laquelle leurs poneys font tourner un manège. 

Un post Facebook partagé 4 000 fois

Dans un message publié mercredi dernier, le 21 décembre, la page Facebook "Humanimaux" accuse les forains de maltraiter leurs poneys et énumère "plusieurs irrégularités" . L'auteur du post écrit notamment que "5 poneys sur 6 tournent plusieurs heures d'affilée", que "les poneys sont attachés toute la journée" et que "le camion dans lequel les poneys sont n'est pas nettoyé". 


Dans ce post, ainsi que dans un événement Facebook intitulé "Stop au manège à poneys !", les responsables de la page appellent à interpeller la mairie pour "dénoncer l'exploitation de ces poneys".

C’est injuste, nos poneys vont bien et sont bien traités

La mairie de Dunkerque a reçu des messages de la part de défenseurs de la cause animale, mais le cabinet du maire n'a pas souhaité s'exprimer sur cette affaire.

"Nous n’en pouvons plus. C’est injuste, nos poneys vont bien et sont bien traités, se sont de leur côté défendus Marni Michelet et Willy Rochenard, les propriétaires du manège interrogés par La Voix du Nord. À 15 heures, ils sont encore dans le champ. Ensuite, on les prépare, on les selle et après seulement, ils vont sur le manège. Il n’y a là rien de criminel."

"On vient leur donner à boire, leur apporter de la nourriture et passer du temps avec eux", ajoutent les forains. "On ne comprend pas cette haine."

En 2004, lors d'une précédente polémique, la Ligue française pour la protection du cheval avait mené une inspection, qui n'avait relevé aucun abus sur les animaux.