Exploit : Il veut rallier le Nord de la France à l'Italie à pied et à la nage, pour l'environnement et les enfants malades

Pendant 30 jours, cet ancien triathlète originaire de Castres va parcourir pas moins de 1438 kilomètres, de Bray-Dunes (Nord) à Menton (Alpes-Maritimes) pour soutenir et faire connaître deux associations caritatives.

Un premier contact "frais et mouvementé" avec la région. Dimanche, Ermanno Di Miceli a souhaité marquer le coup en nageant 1500 mètres dans la mer du Nord à Bray-Dunes. Mais c’est ce lundi 15 mai que la véritable course a commencé.

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Première épreuve du défi Agrippa pour Ermanno di Miceli à Bray-Dunes, le 14 mai 2023. ©Agrippa.me

60 kilomètres par jour pendant un mois pour le défi Agrippa, du nom d’une ancienne voie romaine qui démarrait à Cassel. Cela tombe bien, Ermanno a des origines italiennes. "Je voulais rallier le Benelux à l’Italie, toucher à la fois aux frontières belges, françaises et italiennes", précise-t-il.

Un défi créé de toute pièce par l'ancien triathlète qui comprend de la course, mais aussi de la nage dans certaines piscines municipales ou dans des lacs comme celui du Canada à Beauvais. "3 kilomètres de natation à la fin de chaque journée", pour celui qui se définit comme un ultra-runner. Arrivée à Cassel prévue dans la soirée et à Frévent demain soir avant de traverser la Picardie. 

Ermanno di Miceli fait du triathlon depuis qu’il a 16 ans et devient sportif professionnel. Une année, il tente de se qualifier au championnat du monde Iron Man, un ultra-triathlon organisé chaque année à Hawaï. Des soucis de santé le rattrapent. Pour autant, le sportif de 43 ans ne souhaite pas en rester là. "Je me lance le défi Agrippa pour découvrir mes limites et me dépasser, montrer à mes enfants que tout le monde peut le faire", souligne Ermanno.

"Une revanche sur les déceptions passées"

A ses côtés sur les routes de campagne, son entraîneur, Paul Sardain. Pour ce challenge de taille, il aura fallu 37 semaines d’entraînement, à raison de 4 heures par jour, "parfois 8". Selon ce Luxembourgeois, la préparation physique reste la partie la plus facile. "Dans ce genre de défi, c’est le mental qui compte", explique Paul Sardain. "Ermanno va devoir se confronter à ses propres démons et faire face aux changements d’humeur, la fatigue, l’impatience d’arriver au bout… A partir de la troisième semaine, la motivation risque de baisser."

Mais pas de place au doute, Paul Sardain en est convaincu, "sportivement ce sera une réussite. Sur le parcours, je mets de côté mon rôle d’entraîneur, maintenant je suis spectateur et fan. Pour Ermanno, c’est vraiment une revanche sur ses déceptions passées."

Une course engagée

Au-delà du défi sportif, c’est aussi l’occasion pour l’ancien triathlète de courir au profit de deux associations : Imagine for Margo, qui lutte contre le cancer des enfants et Une bouteille à la mer, un projet porté par des sportifs pour éveiller aux dérives environnementales. Tout au long de son périple, Ermanno espère récolter un maximum de dons, dont l’intégralité sera reversée par la suite aux associations.

Pour suivre Ermanno en direct et faire un don : agrippa.me

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