
Gérald Darmanin, nommé mercredi ministre de l'Action et des Comptes publics, a dit "l'attachement qui est (le sien) à la fonction publique" lors de sa passation de pouvoirs avec Annick Girardin au ministère de la Fonction publique.
Pour "moi qui ne suis pas fonctionnaire mais qui préside aux destinées d'une commune", comme maire LR de Tourcoing, "il n'y a de richesse que d'hommes", a-t-il poursuivi, se disant "très fier" que le président Emmanuel Macron lui "ait confié de servir (son) pays, les fonctionnaires" qui "connaissent l'intérêt général".
"Je préfère toujours mon pays à mon parti"
A Annick Girardin, qui reste au gouvernement en héritant du portefeuille de l'Outre-mer et venait d'évoquer les chantiers à venir dans la fonction publique, il a assuré qu'il poursuivrait "le travail avec l'ensemble des organisations syndicales et des directeurs qui m'accompagneront au service de la France et des Français".
"On a mis sur les rails la fonction publique de 2025, il faut la faire avancer. Elle doit attirer la jeunesse, se rénover et se préparer à défendre notre modèle social, la France et l'Europe", avait auparavant déclaré Mme Girardin (PRG), arrivée en février 2016 au ministère où elle avait succédé à la socialiste Marylise Lebranchu. Les fonctionnaires "sont la colonne vertébrale de notre modèle social. Il faut le défendre à un moment où il est largement attaqué", a-t-elle ajouté.
Interrogé sur les critiques venues des rangs de la droite concernant sa nomination, M. Darmanin s'est refusé à dire "un mot sur (sa) famille politique". "Je préfère toujours mon pays à mon parti", a-t-il souligné.
A lire aussi
- Françoise Nyssen, la nouvelle ministre de la Culture, est Belge de naissance
- Gouvernement : quand Gérald Darmanin condamnait "le bobopopulisme de Monsieur Macron"
- Jean-Michel Blanquer, ancien prof à Sciences Po Lille, devient ministre de l'Education Nationale
- Muriel Pénicaud, ex-conseillère de Martine Aubry, nommée ministre du Travail