Les sinistrés résidant dans les communes concernées vont devoir réagir sous dix jours. En revanche, trois autres villes ont été exclues du dispositif.
Inondations, coulées de boue, dégâts matériels : le Nord n'a pas été épargné par les intempéries, en mai. De violents orages avaient provoqué de nombreux sinistres dans la moitié sud du département. Plusieurs maires avaient ainsi réclamé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Pour huit villes, il vient d'être reconnu par les services de l'Etat et publié dans le Journal officiel ce mercredi. Il s'agit des communes de :
- Millonfosse et Wallers pour les inondations et coulées de boue du 22 mai 2018.
- Saint-Amand-les-Eaux pour les inondations et coulées de boue du 22 mai 2018 au 24 mai 2018.
- Banteux, Bantouzelle et Marquette-en-Ostrevant pour les inondations et coulées de boue du 24 mai 2018.
- Gognies-Chaussée et Rombies-et-Marchipont pour les inondations et coulées de boue du 7 juin 2018.
Mais attention : les sinistrés résidant dans ces périmètres vont devoir réagir rapidement pour bénéficier d'une indemnisation supplémentaire. A compter de la publication officielle du 15 août, les personnes concernées ont dix jours pour contacter leur assureur et effectuer les démarches nécessaires.
Une partie des communes exclues du dispositif
Toutes les villes touchées par les intempéries n'ont pas été reconnues en état de catastrophe naturelle. Trois d'entre elles ont notamment été exclues du dispositif malgré la demande des maires. Il s'agit de Mons-en-Pévèle, Wallers et Wasquehal.
"Les maires disposent d’un délai de deux mois à compter de la décision notifiée pour contester le refus", précise la préfecture du Nord dans un communiqué.