Pour récupérer son téléphone, le client a sorti un pistolet à billes pris à tort pour une véritable arme de poing.
Les esprits se sont vite échauffés. Une altercation a éclaté entre le directeur d'une jardinerie et l'un de ses clients en mobilité réduite, samedi 11 avril, à Illies, (Nord), entre Lille et Béthune.
Les faits se sont produits vers 11 heures, à l'entrée du commerce qui avait mis en place une file d'attente, dans le cadre des mesures de sécurité destinées à endiguer la progression du Covid-19. Le client, une personne en mobilité réduite, était censé être "prioritaire pour passer devant tout le monde", en vertu de la loi.
Une priorité qui n'a pas été respectée. Le ton est ensuite monté après que le gérant a indiqué que "handicap ou pas, vous ferez la queue comme tout le monde", rapporte ce client, qui indique également s'être fait prendre et jeter son téléphone portable après l'avoir sorti pour filmer la scène.
Pistolet à billes
"J'ai sorti le pistolet à billes de mon fils, dans la boite à gants", poursuit-il. Contrairement à ce que nous écrivions dans un premier temps, "en cas cas je n'ai menacé les clients" avec cette arme factice, mais seulement le gérant, et ce afin de récupérer son téléphone. Ce dernier, jeté dans un vivier proche, est inutilisable.
"Je me suis rendu à la gendarmerie pour porter plainte", précise-t-il. Entre temps, le gérant du commerce, menacé sans savoir qu'il s'agissait d'un pistolet à billes, avait appelé les gendarmes en question. "Je leur ai montré le pistolet à billes et je me suis expliqué."