La septième édition du salon d’Emmaüs Nord-Pas-de-Calais, samedi gare Saint-Sauveur a fait le plein. 9 000 chineurs se sont déplacés pour faire de bonnes affaires et une bonne action. Ils ont permis à l'association de récolter 63 000 euros, une somme record.
Vêtements, meubles, jouets… les communautés Emmaüs venus du Nord-Pas-de-Calais et des pays voisins ont rempli la gare Saint-Sauveur samedi. La septième édition du salon Emmaüs a attiré 9 000 visiteurs. Après avoir payé un euro de participation à l’entrée, ils ont pu acheter à prix modique les objets présentés.
« Nous avons récolté 63 000 euros, c’est notre meilleur salon depuis qu’il se tient à la gare Saint-Sauveur », se réjouit Anne Saignier, présidente d’Emmaüs Nord-Pas-de-Calais.
Ce succès s’explique aussi par la campagne nationale lancée pour les 70 ans d’Emmaüs cette année. Le salon s’accompagnait ainsi de plusieurs animations comme un spectacle de géants ou de danse flamande. L’événement était aussi soutenu par Lille 3000 et la ville de Lille qui avaient gratuitement mis à disposition d’Emmaüs la gare Saint-Sauveur.
Les fonds récoltés à Lille iront financer les actions de l’association. « Généralement, on divise la somme en trois parts égales pour les mission de solidarité régionale, nationale et internationale », explique Anne Saignier.
L’an dernier, l’argent du salon avait par exemple permis de financer les projets d’aide à l’insertion des demandeurs d’asile (AIDA) ou la communauté de la Halte Saint-Jean à Saint-André.
Une exposition de photos de l'Abbé Pierre
Comme chaque année, les vêtements comme le linge de maison ou les jeans ont été victimes de leur succès. « Mais tous les stands ont fait un carton, mieux que l’année dernière », nuance Anne Saignier.
Entre deux bonnes affaires, les chineurs pouvaient profiter d’une exposition de photos de l’Abbé Pierre dans les Hauts-de-France. Son célèbre appel de 1954 a directement inspiré la création de la communauté Emmaüs de Wambrechies.
Près de 70 ans après, Emmaüs va commémorer en novembre la rencontre de 1949 entre l’Abbé Pierre et George Legay, à l’origine de la première communauté de l’association.