Fortes chaleurs : face aux dangers relatifs aux péniches, à l'hydrocution, Voies Navigables de France rappelle l'interdiction de se baigner dans la Deûle

Une amende peu dissuasive de 11 euros est encourue mais les risques sont bien plus importants. Selon VNF, 40% des noyades annuelles sur le territoire ont lieu dans des cours d'eau, interdits à la baignade la grande majorité du temps.

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A chaque vague de forte chaleur, quelques adolescents se regroupent autour d'une passerelle reliant la citadelle de Lille et le Colisée de Lambersart. Là, alors que l'endroit est connu comme passage très fréquenté des péniches, ils se baignent et n'hésitent pas à sauter de la passerelle surplombant la Deûle de quelques mètres.

Les dangers liés à l'hydrocution et aux péniches sont pourtant bel et bien présents. Et les jeunes ont conscience de l'interdiction de se baigner et des dangers encourus. 

"On sait très bien que c’est dangereux mais pour l’instant on n’a pas eu d’accident. Si on saute mal on peut se prendre le rebord", confie un jeune homme. "C’est quand même sympa, on fait attention et puis on n’est pas seul à sauter, il y a beaucoup de monde qui saute donc c’est un peu rassurant", indique une jeune femme.

40% des noyades

En chiffres, il faut savoir qu' avec 1 000 décès par an tous lieux confondus, la noyade est l'accident mortel au taux le plus fort chez les 12-25 ans. Et que 40% de ces dernières ont lieu dans des cours d'eau ou des plans d'eau interdits.  

Voies navigables de France tient à rappeler que les canaux et rivières de son réseau ne sont pas faits pour la baignade, hors espaces aménagés. Même s’ils constituent un vaste terrain de détente et de loisirs dans un contexte estival, proposant une multitude d’activités encadrées (vélo, balade en bateau, canoë-kayak, ou encore paddle), la baignade y est dangereuse et, sauf exception, interdite.

Les sauts depuis les ponts, le risque maximum

Sauter depuis un pont (même de faible hauteur) est une activité très risquée et pourtant régulièrement pratiquée. Les canaux et rivières sont peu profonds, ce qui constitue en soi un risque important d’accidents. Mais plus encore, sous l’eau des canaux et rivières, à l’endroit où sont construits les ponts, peuvent se cacher des pièges qui, en cas de saut, peuvent se révéler mortels : blocs de béton, pieux métalliques, amoncellement de roches 

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