Les pro feront leur apparition demain sur les courts, mais qu'en est-il du quotidien des clubs de tennis? Le nombre de licenciés est en baisse constante au niveau national (en-dessous d'un million désormais). Les Hauts-de-France limitent la casse notamment grâce aux jeunes.
A l'heure de la rentrée, le club centenaire de Lambersart compte une majorité de jeunes parmi les licenciés.
"Les profs sont supers. Après, ça fait 2 ans et demi que je suis là, j'ai déjà plein d'amis,"constate
Mais le tennis a du mal à attirer autant que le hockey et le football. Difficile de retenir tous les enfants, reconnaît Virginie, qui entraîne depuis 18 ans au club : "L'intérêt pour le tennis est moins important qu'il ne l'a été il y a quelques années. L'effet Coupe Davis, peut-être, va relancer ça. Là, on a perdu 20 enfants cette année".
Le tennis perd, effectivement, des licenciés. 10 000 en 8 ans, soit une baisse de 12,5%. Parfois vu comme un sport vieillissant, élitiste, voire contraignant en termes d'horaires et de rigueur, il n'attire plus autant les jeunes.
A Marcq-en-Baroeul, le club tente de s'adapter. Guillaume Rousseau, entraîneur du tennis club de la ville explique ainsi : "on a fait le choix d'évoluer vers le qualitatif. Ça veut dire qu'on fait des groupes avec moins d'enfants sur le terrain, donc le volume de jeu est plus important, donc les enfants s'amusent plus, progressent plus vite. On a aussi choisi de développer la compétition.
Préparation physique, mentale, suivi individualisé sur les tournois : un fonctionnement qui séduit les plus passionnés.
"Quand on frappe la balle on se sent libéré, on lâche tout, y a pas de pression. C'est vraiment un plaisir de jouer, " s'enthousiasme Margaux.
Les clubs comptent en moyenne presque 3 fois moins de filles que de garçons. Mais il reste des passionnées qui s'investissent même pour entraîner les plus jeunes. Et préparer la relève.