Le violeur présumé d'une jeune femme à Wazemmes (Lille), a été confondu par son ADN et mis en examen le 22 septembre dernier. La victime a subi un calvaire, alors qu'elle rentrait de soirée le 5 mars dernier.
Un homme de 31 ans a été mis en examen pour viol et écroué à Sequedin le 22 septembre dernier, dans le cadre d'une enquête de la brigade des moeurs suite au viol le 5 mars dernier à Lille d'une jeune femme de 22 ans. Une information de La Voix du Nord, confirmée par les services de police.
Cette nuit du 5 mars 2016, il est 2h30 quand la victime rentre chez elle à Wazemmes, après une sortie. Au moment où elle entre dans le hall de son immeuble, elle est attrapée par un individu qui la ceinture, puis se met à l'étrangler, tout en la menaçant de mort si elle venait à crier.
Il en veut d'abord à son argent, mais elle n'en dispose pas sur elle. Alors il lui le serre le cou plus fort et lui passe la main sous la jupe. La jeune femme pousse un cri qui ne dissuade pas l'agresseur, il la bloque ensuite contre un mur pour exiger d'elle une fellation. Elle s'exécute, mais l'étranglement ininterrompu qu'elle subit la fait s'évanouir.
ADN
Lorsqu'elle retrouve ses esprits, l'homme est toujours là, et continue de l'étrangler. Grâce à un hurlement, la victime parvient à alerter une voisine, qui met le violeur en fuite. La jeune femme, traumatisée, a pris des coups aux jambes et n'a plus son téléphone portable. Les investigations de la brigade des moeurs de Lille, avec l'appui de la police technique et scientifique ont permis de retrouver la trace de l'agresseur présumé. Grâce à l'ADN. Les prélèvements réalisés dans le hall de l'immeuble et sur les vêtements de la victime ont permis d'isoler un génotype. Au moment où le nom correspondant sort du fichier, l'individu est incarcéré dans une prison de la région parisienne, pour des vols de téléphones. Au préjudice de femmes uniquement.
Le 20 septembre dernier, il est ramené à Lille pour être placé en garde à vue. Tout au long de son audition, il nie être impliqué dans cette affaire de viol, et ne sait pas expliquer pourquoi on a retrouvé son ADN sur les lieux. De leur côté, les enquêteurs s'étaient assurés que le suspect était bien présent dans la métropole lilloise au moment des faits.
Après 48 heures au poste, cet homme de 31 ans, qui se dit SDF, est mis en examen le 22 septembre et incarcéré.