Clément tué à Budapest à 25 ans : procès de son meurtrier présumé en Hongrie reporté au 1er mars 2023

Originaire du Calaisis, l'étudiant français fêtait son anniversaire en février 2020 avec sa petite amie à Budapest. Il a été poignardé au coeur par un jeune américain de 26 ans le 9 février matin alors qu'il était parti chercher des croissants. Le meurtrier présumé qui avait reconnu les faits a été beaucoup plus évasif aujourd'hui à l'audience. Fils d'un haut-fonctionnaire américain, il est défendu par un ancien ministre de la Justice hongrois.

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Le procès aurait pu se dérouler sur une seule journée conformément à une réforme de la justice hongroise pour désengorger les tribunaux en cas de reconnaissance des faits. "C'est une forme de plaider coupable qui n'existe pas en France pour les meurtres", explique Hélène Bouly, avocate et cousine de Clément qui épaule les parents de ce dernier, représentés par un avocat hongrois. 

Il a finalement été ajourné au 1er mars 2023 à 8h30. "La défense a demandé à ce que soient entendus les experts psychiatres et la mère de l'accusé. Le procès devrait se tenir également sur une journée en mars prochain. C'est compliqué pour les parents de la victime dans la mesure où l'accusé est très évasif, ne se souvient de pas grand chose"

Le parquet avait déjà requis 10 ans de prison à l’encontre de l’accusé, avec une libération conditionnelle après les deux tiers de sa peine (soit six ans)

Ce qui provoquait la colère des parents de Clément, Laurence et Joël, effrayés à l'idée que l'accusé, qui a déjà effectué un peu moins de 3 ans de détention provisoire, ne reparte à l'issue du procès qu'avec une peine sous bracelet électronique.

"Mauvaise journée"

Cité par la Voix du Nord, l'avocat des parents de la victime, Christopher Jánó, expliquait avant l'audience de ce jour que "cette procédure 'préparatoire' sur une journée peut être close si le suspect reconnaît les faits et si la cour le juge apte à être jugé (pas d'altération du discernement)". Sinon le procès aura lieu sur plusieurs jours.


Dans cette affaire, il n'y a pour l'instant pas de mobile, l'accusé (ci-dessus filmé lors de son arrestation, sept heures après les faits selon la police de Budapest) ayant seulement dit avoir passé "une mauvaise journée" pour expliquer son geste. Fils d'un haut-fonctionnaire américain du FMI, il doit être défendu par un ancien ministre hongrois de la Justice, l'avocat Péter Bárándy.

L'audience s'est tenue aujourd'hui, mardi 13 décembre à la Cour Métropolitaine de Budapest.

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