Berlaimont-Aulnoye-Aymeries : deux usines métallurgiques du groupe NOV vont fermer, 129 emplois supprimés

Le groupe Nov Grant Prideco a annoncé la fermeture de deux usines de Sambre-Avesnois. 129 emplois vont être supprimés. 

Encore une mauvaise nouvelle pour un secteur déjà en difficulté. Le groupe NOV a officialisé ce jeudi matin la fermeture de ses usines d’Aulnoye-Aymeries (ex-Vallourec Drilling) et de Berlaimont (Tuboscope). « Dans un contexte de marché de plus en plus tendu, nous devons réagir sans attendre et prendre des décisions difficiles pour résorber la situation de supercapacité structurelle dans laquelle nous nous trouvons et assurer la pérennité de nos activités », explique dans un communiqué R.Brett Chandler, président de NOV Grant Prideco. 129 emplois vont disparaître. 

Selon le groupe américain, le demande de tiges de forage, qui était le coeur de métier des deux sites, est en baisse. La surproduction entraînerait des surcapacités de production. Et rendrait les délocalisations inévitables : "Les volumes de production réalisés sur les sites d’Aulnoye-Aymeries et de Berlaimont sur d’autres sites du Groupe principalement aux États-Unis et en Chine".
 


Les deux usines d'Aulnoye-Aymeries et Berlaimont ont été vendus il y a 14 mois par Vallourec peu avant l'épisode Ascoval. Elles perdaient alors beaucoup d'argent et avaient vu leur effectif (environ 500 salariés à la fin des années 2000). Certains syndicalistes y voient une manoeuvre pas claire :  "A l'époque, Vallourec avait bradé les deux usines, explique Alexandre Leleu, secrétaire général FO Sambre-Avesnois. La ficelle est trop grosse. Vallourec ne voulait pas porter le chapeau de la fermeture. Là, le groupe américain a pris le savoir-faire et repart."
 


Anne-Laure Cattelot, députée LREM du secteur, a déjà écrit au ministre Bruno Le Maire pour lui demander d'intervenir. Le président de la République était venu en novembre 2018 chez Ascoval. "Il disait qu'il allait réindustrialiser la région, continue Alexandre Leleu. Il n'a pas tenu ses engagements. On demande à l'Etat d'éviter la catastrophe. C'est désastreux pour le secteur."


 
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