Quelques semaines après la naissance de deux cigogneaux, à Maubeuge, les petits animaux se sont fait baguer pour pouvoir les suivre dans leurs migrations.
Perchée à douze mètres du sol, une maman cigogne veille sur ses petits. Deux cigognaux sont nés au coeur de l'Avesnois il y a une trentaine de jours. C'est donc le moment idéal pour Christophe et son équipe. C'est lui qui va procéder à l'identification des jeunes cigognes.
Avec beaucoup de délicatesse, les petits échassiers seront ensuite pesés, mesurés, puis bagués. "L'avantage des cigognes c'est que ça se tapisse, ça fait le mort, donc ça ne bouge pas du tout", explique Christophe Hildebrand, "bagueur" de cigognes. "Donc on bague sans trop les déranger et en faisant ça sur place."
Zone de migration
Une carte d'identité en quelque sorte, qui permettra de suivre la jeune cigogne lors de ses futures migrations. Les échassiers protégés semblent s'acclimater à notre territoire depuis quelques années.
"La cigogne est en plein développement. Il restait 14 couples en 1970; maintenant on est à plus de 2500 couples en France", précise Hubert Seignez, membre du Groupement Naturaliste de l'Avesnois. "En vallée de Sambre, c'est une voie de migration, zone humide donc la cigogne est de passage, migre et les plateformes comme ça, ça l'attire."
Opération terminée, les cigogniaux peuvent enfin retrouver le chemin du bercail. Comme eux, ils sont chaque année un peu plus nombreux à voir le jour dans notre belle région, perchés sur un mât, une cheminée ou encore un arbre comme ici au zoo de Maubeuge...